Iran - Turquie : La Syrie et l'Irak au menu de la visite du président iranien en Turquie

Publié par Dknews le 09-06-2014, 16h44 | 22

Le conflit en Syrie et la situation en Irak figurent à l'ordre du jour de la visite lundi en Turquie du président iranien Hassan Rohani, a rapporté l'agence de presse iranienne, Irna.

«Nos deux pays sont voisins de l'Irak et de la Syrie (où) nous avons assisté au cours des derniers mois à des évolutions positives», a déclaré le président Rohani, cité par Irna avant son départ pour Ankara. «Il est nécessaire de discuter de tous ces sujets avec la Turquie», a-t-il ajouté.

Lors de sa visite de deux jours, M. Rohani doit rencontrer son homologue Abdullah Gul et le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Un «premier conseil des ministres commun» doit également être organisé, selon M. Rohani, qui est accompagné d'une importante délégation.

Les sujets économiques, notamment la coopération énergétique, gazière et électrique, ainsi que la signature de plusieurs accords sont au programme des discussions entre les deux parties, d'après la même source. C'est la première visite d'Etat d'un président iranien depuis 1996 selon les autorités turques, même si les prédécesseurs de M. Rohani, Mohammad Khatami (1997-2005) et Mahmoud Ahmadinejad (2005-2013), s'étaient déjà rendus en Turquie.

Les présidents Gül et Rohani s'engagent à coopérer pour ramener la stabilité dans la région

Les présidents turc Abdullah Gül et iranien Hassan Rohani se sont engagés lundi à coopérer pour mettre un terme aux conflits qui agitent le Moyen-Orient, notamment en Syrie afin de ramener la stabilité dans la région.

«Nous souhaitons tous les deux faire cesser les souffrances dans la région (...) nous sommes déterminés à y parvenir. Les efforts conjoints de la Turquie et de l'Iran peuvent apporter une contribution importante à cet effort», a déclaré M. Gül lors d'une conférence de presse concluant un entretien avec son homologue iranien.

«L'Iran et la Turquie, les deux plus importants pays de la région, sont déterminés à combattre l'extrémisme et le terrorisme», a renchéri M. Rohani. «L'instabilité qui existe dans la région ne sert personne, ni dans la région, ni dans le monde. Nos deux pays ont accepté de travailler ensemble et de faire de leur mieux», a ajouté le chef de l'Etat iranien.

Evoquant plus précisément la situation en Syrie et en Egypte, M. Rohani a jugé «important que ces deux pays puissent bénéficier de la stabilité et de la sécurité, que le vote de leurs peuples soit respecté et qu'il soit mis un terme à la guerre, aux effusions de sang et aux tueries entre frères».