Le classement de l’Algérie dans les rapports mondiaux dépend des données qu’elle fournit

Publié par Dknews le 09-06-2014, 17h59 | 25

Le classement de l’Algérie dans les rapports des Nations Unies dépend de la qualité des statistiques et des données fournies par les institutions nationales aux programmes de cette organisation, a affirmé lundi à Alger le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babès.

«Il faut être en mesure de fournir la bonne information pour pouvoir prétendre contester les résultats qui sont les outputs des rapports mondiaux et c’est pour cela que depuis quelques années nous sommes en train de travailler étroitement avec le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement)», a-t-il expliqué à la presse en marge d’un symposium sur le développement humain.

Selon M. Babès, certaines administrations algériennes alimentent «mal» le système onusien de collecte de données qui servent de base pour classer les performances des pays dans les domaines comme l’éducation et la santé.

«Nous alimentons mal le système de collecte des données des Nations Unies si bien qu’un certain nombre de résultats que nous pouvons contester, nous les contestons à tort car nous n’avons pas fourni la bonne information qui sert de calcul au niveau du bureau de New York du PNUD chargé d’élaborer le rapport mondial», a-t-il expliqué.

«Le défaut est dans une certaine forme de laxisme de certaines administrations qui croient détenir des informations conforment aux standards et aux normes universels qui les rendraient éligibles d’être prise en compte par le système de collecte des informations et des statistiques des Nations Unies», a estimé le président du CNES. Pour remédier à cette situation, M. Babès a fait savoir que le CNES bénéficie, depuis quelques années, de l’expertise du PNUD pour valider les rapports nationaux.

«Sous le contrôle expert du PNUD nos rapports nationaux sont maintenant validés. Ces rapports sont en décalage à cause d’un problème de chronologie de production de document mais nous sommes en train de nous rapprocher petit à petit des résultats du rapport mondial parce que nous avons pu ici et là combler les lacunes», a-t-il conclu.