La formation des pharmaciens directeurs techniques en matière de distribution du médicament est une nécessité

Publié par Dknews le 09-06-2014, 18h08 | 427

Amir Touafek, membre du conseil de l'ordre des pharmaciens a affirmé lundi à Alger que la formation des pharmaciens directeurs techniques en matière de distribution du médicament était une «nécessité qui s'impose».

Lors d'une journée de formation initiée par l'Association algérienne des distributeurs pharmaceutiques algériens (ADPHA) au profit des pharmaciens directeurs techniques dans le but de les associer à l'encadrement des opérations de distribution du médicament à travers le territoire national, M. Touafek a précisé que cette formation est devenue «une nécessité».

Le secteur pharmaceutique est soumis en Algérie, comme partout à travers le monde, à des normes techniques rigoureuses dénommées «Bonnes pratiques» qui régissent les règles appliquées à la distribution pharmaceutique.

M. Touafek a indiqué par ailleurs que la réglementation algérienne impose aux entreprises que la personne en charge de la gestion des produits pharmaceutiques et de la bonne application de ces bonnes pratiques de distribution soit titulaire d'un diplôme en pharmacie et qu'elle dispose des qualifications professionnelles requises pour assumer ce type de responsabilité.

Les participants à cette rencontre de deux jours ont salué cette initiative la qualifiant d'«utile» pour les pharmaciens directeurs techniques des entreprises de distribution du médicament du fait qu'elle leur permet d'aborder les questions sensibles touchant à l'application concrète des bonnes pratiques de distribution.

La formation impliquera ainsi l'ensemble de la chaîne commerciale à partir des conditions de réception des produits, de leur stockage, de leur acheminement et de leur délivrance au niveau des officines, a expliqué M. Touafek.La surveillance des normes de distribution s'intègre dans un processus global qui veille à garantir une traçabilité complète du circuit de chaque produit et à s'assurer des procédures de retrait et d'incinération de tout produit présentant un risque si minime soit-il pour la santé des patients.

Cette rencontre encadrée par des professionnels nationaux et étrangers est l'occasion de s'informer des dernières évolutions que connaissent ces bonnes pratiques sur la base des expériences les plus réussies à travers le monde.

Ont également participé à cette rencontre des entreprises publiques chargées de l'accompagnement et de l'application du plan national des bonnes pratiques de distribution du médicament dont le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques, le Conseil de l'Ordre des pharmaciens, le syndicat national des pharmaciens d'officines et l'Union national des opérateurs pharmaceutiques.

La rencontre a permis de dresser des constats sur les forces et les faiblesses du système en place pour le faire évoluer progressivement vers ce qui se fait de mieux à travers le monde.