Le ministre de la santé : Aucune nouvelle vicitime du coronavirus

Publié par Dknews le 09-06-2014, 18h10 | 44

Le ministre de la Santé, de la Réforme hospitalière et de la Population, Abdelmalek Boudiaf a démenti lundi à Alger l'existence de nouveaux cas de personnes atteintes du coronavirus.

«Mis à part les deux patients signalés et qui se portent actuellement mieux, je peux vous confirmer que nous n'avons enregistré aucun autre cas atteint de coronavirus», a déclaré à l'APS, M. Boudiaf en marge du débat autour du plan d'action du gouvernement au Conseil de la nation.

Il a expliqué avoir fait une visite inopinée à Bordj Bou Arreridj, ville où des rumeurs avaient circulé faisant état de l'existence d'un nouveau cas de coronavirus. «Je peux vous rassurer qu'il n'y a rien», a-t-il martelé.
Le ministre a fait savoir que le seul remède contre ce virus est la prévention, rappelant que le Premier ministre avait ajouté, dans le cadre du pèlerinage aux Lieux Saints de l'Islam, 40 médecins pour atteindre ainsi, un nombre de 120 à la mission médicale algérienne devant accompagner les future hadji.

Deux hommes âgés de 66 et 59 ans avait contracté ce virus lors d'un séjour en Arabie saoudite pour l'accomplissement de la omra. Ils ont été pris en charge respectivement par les services de santé des wilayas de Tipasa et Tlemcen, rappelle-t-on. A la question de savoir où en était l'enquête sur l'enlèvement du bébé au niveau de la maternité du centre hospitalo-universitaire de Constantine, M. Boudiaf s'est contenté de dire que «l'enquête est toujours en cours»

Le ministre a déclaré, toutefois, que des caméras de surveillance ont été installées, déplorant l'existence de telle situation. «Il faut reconnaître qu'il y a eu des failles. Les décisions actuellement prises étaient des sanctions. Je ne peux pas dire plus», a-t-il ajouté. Interrogé par ailleurs, par la presse sur le payement ou non des factures de soins dans les hôpitaux français, le ministre a rappelé que l'Algérie n'a aucune dette. 

«La situation a été réglée et, bien au contraire, c'est eux (hôpitaux français, NDLR) qui ont rendu de l'argent au trésor public algérien», rappelant qu'il avait rencontré, dernièrement, son homologue française à Genève où les deux parties avait évoqué le sujet. 

Le stock de l'Algérie en médicaments 

et vaccins est suffisant Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé dimanche que le stock de l'Algérie en médicaments et vaccins était suffisant.
« Les médicaments et les vaccins sont disponibles en Algérie», a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse en marge du débat du plan d'action du gouvernement au Conseil de la nation. 

«Si un manque de médicaments est enregistré au niveau d'un établissement hospitalier c'est que le staff supervisant ce dernier n' a pas assumé son devoir pour assurer la disponibilité des médicaments», a ajouté M. Boudiaf.

Il a en outre rappelé les différentes mesures prises par le ministère comme « l'autorisation des responsables des établissements hospitaliers à acquérir les médicaments de n'importe quel pays en cas de manque».Par ailleurs, M. Boudiaf a précisé que les problèmes de soins pour les cancéreux «ont été réglés après que les différents centres aient été dotés en équipements nécessaires» , indiquant qu'après l'inauguration jeudi dernier d'un centre anti-cancer dans la wilaya de Sétif et d'un autre dans la wilaya de Batna, un troisième sera ouvert en octobre prochain dans la wilaya de Annaba. 

A la fin de l'année en cours, deux centres anti-cancer seront ouverts à Tlemcen et à Tizi Ouzou. «Lorsque l'on parviendra à assurer les soins à 240 malades par jour dans un même centre, c'est que le problème des rendez-vous de longue durée est réglé» , a-t-il ajouté.