Japon Des passagers du paquebot contaminé débarquent après 14 jours de quarantaine

Publié par DK NEWS le 19-02-2020, 18h12 | 8

Des passagers du paquebot Diamond Princess où plus de 540 cas de contamination au coronavirus ont été constatés, ont commencé à quitter le navire mercredi, après 14 jours de quarantaine au Japon, ont annoncé les médias.

Quelque 500 passagers ne présentant pas de symptômes, dont les tests se sont révélés négatifs et qui n'ont pas eu de contact avec des personnes porteuses du virus, devaient débarquer pendant la journée, selon le ministère japonais de la Santé.
Ce bateau de croisière, à quai à Yokohama dans la banlieue de Tokyo, a vu depuis début février le nombre de personnes contaminées se multiplier à bord. Elles étaient au moins 542 mardi, plaçant le Japon sous le feu des critiques sur la gestion de la quarantaine. Les 3.711 personnes originaires de 56 pays initialement à bord ont vu une croisière de rêve en Asie tourner au cauchemar, entre la peur de contracter une pneumonie virale meurtrière et un ennui sans fin confinés dans une cabine, pour certains sans fenêtre avec juste une petite promenade sur le pont.
«Si vous et votre partenaire de cabine êtes tous deux négatifs et que vous ne présentez pas de symptômes respiratoires ou fiévreux, vous allez pouvoir vous préparer à débarquer», avaient annoncé mardi aux passagers dans une lettre des responsables japonais, ajoutant que l'opération dans son ensemble prendrait trois jours.


Les derniers passagers du paquebot Westerdam débarquent au Cambodge 

 Plusieurs dizaines de touristes, encore bloqués sur un navire de croisière après la découverte d'un cas de coronavirus chez une ex-passagère, ont débarqué mercredi au Cambodge, selon des médias locaux.
Ils ont tous été testés négatifs au virus qui a fait déjà plus de 2.000 morts en Chine, a déclaré un responsable cambodgien. Plus de 700 membres d'équipage sont toujours à bord du paquebot Westerdam car les examens les concernant sont «encore en cours», a-t-il ajouté. La croisière sur le paquebot américain avait tourné au mauvais feuilleton pour les 1.455 passagers, venus en majorité des Etats-Unis, d'Europe ou d'Australie. Ils avaient embarqué le 1er février à Hong Kong et devaient poursuivre leur voyage au Japon.
Mais, alors que des dizaines de cas de contamination, dont deux se sont avérés mortels, étaient recensés dans l'ancienne colonie britannique, le paquebot s'était vu interdire d'accoster dans l'archipel nippon, puis à Taïwan, aux Philippines, sur l'île américaine de Guam et en Thaïlande.
Il avait finalement été autorisé à rallier le port de Sihanoukville dans le sud du Cambodge.
Plus de 1.200 croisiéristes avaient alors débarqué, accueillis pour certains par le Premier ministre cambodgien Hun Sen en personne.
Ce dernier avait raillé «la maladie de la peur» entretenue, selon lui, par les autres pays sur le coronavirus. Il avait aussi assuré qu'aucune personne à bord n'était infectée. En réalité, seule une vingtaine de passagers qui se disaient souffrants avaient été testés, les autres s'étant vu seulement prélever leur température.
Et une touriste américaine de 83 ans, qui avait pris un vol via la Malaisie pour rentrer chez elle, avait finalement été diagnostiquée positive le 15 février à Kuala Lumpur.
Depuis, quelque 230 passagers étaient restés confinés sur le bateau en attendant le résultat de leurs tests. Environ 700 touristes qui avaient débarqué la semaine dernière et gagné Phnom Penh dans la foulée ont également été testés négatifs. Mais des interrogations demeurent sur les quelque 400 passagers qui, comme la patiente américaine infectée, ont déjà quitté le Cambodge pour regagner leur domicile.
Des observateurs craignent une propagation de l'épidémie, accusant les autorités cambodgiennes d'avoir agi dans cette affaire de manière précipitée sans respecter les consignes de prudence.
Un autre bateau de croisière est encore plus dans la to urmente en Asie.Plus de 540 cas de coronavirus ont été détectés à ce jour chez des passagers du Diamond Princess, en quarantaine à Yokohama dans la banlieue de Tokyo.
Quelque 500 autres passagers ne présentant pas de symptômes, dont les tests se sont révélés négatifs et qui n'ont pas eu de contact avec des personnes porteuses du virus, devaient débarquer pendant la journée après 14 jours de quarantaine au Japon.