Tokyo reconnaît que des passagers du Diamond Princess ont échappé aux contrôles

Publié par DK NEWS le 23-02-2020, 19h00 | 5

Le Japon a reconnu samedi que 23 passagers du Diamond Princess avaient pu quitter ce navire de croisière mis en quarantaine sans passer tous les examens médicaux requis pour déceler le nouveau coronavirus.

«Nous regrettons profondément l'erreur opérationnelle de notre part qui a causé cette situation», a déclaré le ministre japonais de la Santé Katsunobu Kato lors d'une conférence de presse, affirmant que les passagers concernés seraient testés à nouveau pour le coronavirus. 
Les autorités sanitaires japonaises ont autorisé cette semaine quelque 970 personnes à débarquer du navire après des tests apparemment négatifs au coronavirus. Or parmi ces personnes lâchées dans la nature, trois passagers ont été déclarés porteurs du virus à leur retour dans leur pays. Une Japonaise qui avait quitté le navire mercredi a elle aussi été déclarée porteuse du coronavirus après être rentrée chez elle dans la préfecture de Tochigi, au nord de Tokyo, a annoncé samedi l'agence de presse japonaise Kyodo, qui cite les autorités locales.
Une centaine de passagers qui étaient en contact étroit avec des personnes infectées présentes sur le Diamond Princess ont commencé samedi à débarquer du paquebot, placé en quarantaine dans le port japonais de Yokohama, selon des médias locaux.


Corée du Sud 123 nouveaux malades, le total à 556 

Le nombre de malades du coronavirus s'est accru de 123 cas en Corée du Sud, pour un total de 556, outre deux nouveaux décès, pour un total de quatre morts liées à l'épidémie, ont annoncé hier les autorités sanitaires. Parmi les derniers cas recensés, 75 étaient liés à l'Eglise de Shincheonji de Jésus, une secte chrétienne fortement touchée par le Covid-19, a précisé le Centre coréen de contrôle et de prévention des maladies (KCDC) dans un communiqué.


La France se prépare à une possible «épidémie» 

La France se prépare à une possible «épidémie» du nouveau coronavirus, a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran, qui se dit «attentif à la situation en Italie».
Dans un entretien au journal Le Parisien, il estime «très probable» la possibilité de nouveaux cas en France.
«Une épidémie? Nous nous y préparons», ajoute-t-il, évoquant notamment l'augmentation du «nombre de laboratoires équipés en tests de diagnostic pour atteindre une capacité de plusieurs milliers d'analyses par jour et sur tout le territoire, contre 400 aujourd'hui». «Nous poursuivons également l'équipement en masques», poursuit-il. Il indique également avoir «réuni mardi une soixantaine de décideurs en matière de santé car le partage d'informations et le retour d'expérience sont essentiels». «Bien sûr que c'est sérieux, et nous nous mettons en situation. Si l'épidémie atteint l'Europe, je veux que nous soyons pleinement opérationnels», souligne le ministre, se disant attentif à la situation en Italie, «où un malade est décédé sans avoir été en Chine ni en contact connu avec un autre malade». Concernant le dernier groupe de 28 Français rapatriés v endredi de Chine et placés en quarantaine dans un village de vacances de Normandie, il souligne «qu'à ce stade, rien n'indique que l'un d'eux est infecté».
Un seul patient reste hospitalisé en France, rappelle le ministre, alors qu'un touriste chinois est mort à Paris et que dix autres patients sont guéris.


79 personnes touchées en Italie, dont 2 décédées 

Au total 79 personnes ont été contaminées en Italie par le nouveau coronavirus, dont deux personnes décédées entre vendredi et samedi, et une qui est guérie, a annoncé le chef de la protection civile, Antonio Borelli, lors d'une conférence de presse samedi soir.
Ces chiffres incluent trois personnes, dont deux touristes chinois, qui avaient contracté le virus il y a plusieurs semaines hors d'Italie, et un jeune patient sorti de l'hôpital à Rome samedi. La majorité des autres sont des cas trouvés en Lombardie (54 cas) dans la zone de Codogno et en Vénétie (17 cas).