Sahara Occidental La Namibie qualifie l'ouverture de consulats étrangers dans les territoires sahraouis occupés de «violation flagrante» des résolutions de l'UA et de l'ONU

Publié par DK NEWS le 26-02-2020, 15h53 | 31

Le ministère des Relations internationales et de la Coopération de la Namibie a qualifié l'ouverture de consulats étrangers dans les territoires occupés du Sahara occidental de «violation flagrante» des résolutions de l'Union africaine (UA) et des Nations unies.

La directrice exécutive du ministère, Selma Ashipala-Musavyi, a souligné dans une déclaration, citée mercredi par l'agence de presse sahraouie (SPS), que «cet acte est en contradiction avec les résolutions des Nations unies et de l'Union africaine et soutient l'occupation du Sahara occidental et les souffrances concomitantes du peuple sahraoui».
Elle a ajouté que «le gouvernement de la Namibie a noté avec une profonde préoccupation que certains pays africains ont été attirés par la puissance occupante des territoires sahraouis pour ouvrir des consulats à Laayoune et
Dakhla, en violation directe et flagrante des résolutions de l'Union africaine et des Nations Unies sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermina tion et à l'indépendance grâce à la mise en œuvre inconditionnelle de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur la tenue d'un référendum au Sahara occidental». La Namibie a réitéré son soutien au peuple sahraoui dans son appel à l'autodétermination, appelant l'Union africaine à «rester saisie de la question du Sahara occidental jusqu'à ce que les résolutions pertinentes de l'UA et des Nations Unies sur la question soient mises en œuvre». La position de la Namibie sur la question du Sahara occidental avait été réaffirmée, récemment, par le président namibien, Hage Geingob, qui a souligné que la «Namibie continuera de se battre et d'exiger l'autodétermination du peuple du Sahara occidental».

L'Afrique du Sud préoccupée par la poursuite de l'occupation marocaine et la violation des droits du peuple sahraoui
Le Vice-Ministre des affaires étrangères de l'Afrique du Sud, Alban Potts, a exprimé mardi la préoccupation de son pays en raison de la persistance de l'occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc, depuis près de quatre décennies.
Dans son discours prononcé lors de la 43e session du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu à Genève, le diplomate sud-africain, a dénoncé la violation flagrante du droit international qui sape les efforts de la communauté internationale pour la résolution du conflit au Sahara occidental, affirmant que «Pretoria espère contribuer d'une manière efficace, et donne une impulsion au peuple sahraoui pour obtenir son droit à l'autodétermination». Pour M. Potts, la détérioration de la situation des droits de l'Homme dans cette dernière colonie en Afrique, suscite beaucoup l'intérêt du gouvernement sud- africain, qui «renouvelle une fois de plus son appel à toutes les parties internationales pour qu'elles veillent à ce que le peuple sahraoui jouisse des droits prévus par le droit international afin d'obten ir son droit à l'indépendance et à la paix». Le discours prononcé par M. Alban Potts, mardi à Genève, reflète en grande partie la volonté de l'Afrique du Sud, et son intérêt pour la cause sahraouie. Il a réitéré le ferme soutien de son pays, à la lutte du peuple sahraoui, et la voie du règlement tel que défini par le droit international et les résolutions des Nations Unies et du Conseil de sécurité relatives au dossier .
Il convient de noter que l'Afrique du Sud est l'un des pays les plus actifs du Groupe de Genève pour soutenir le Sahara occidental, et travaille fortement au niveau de l'ONU, et des organisations internationales pour défendre les droits du peuple sahraoui, et mettre en évidence la réalité des violations des droits de l'Homme et du pillage des ressources naturelles dans les parties occupées du Sahara occidental.
Le Groupe de Genève, comprend des pays ayant des relations diplomatiques avec la République sahraouie Démocratique (RASD).