Journée internationale de la femme: Le droit de la Palestinienne à l'égalité mis en avant (UGFP)

Publié par DK NEWS le 07-03-2020, 16h26 | 2


Dans une interview accordée à l'APS, à l'occasion de la Journée  internationale de la femme (8 mars), Mme. Mokdad a estimé que "l'état de la  Palestinienne est déplorable partout en Palestine (Ghaza, Ramallah,  Cisjordanie) et même dans les camps des réfugiés (en Syrie, au Liban et en  Jordanie), cependant elle résiste sans faille aux souffrances, et offre  pour la patrie, prisonniers et martyrs".
Et c'est parce que le peuple palestinien demeure une partie intégrante des  peuples du monde, il revient "à la Palestinienne de réclamer l'égalité,  comme toutes les femmes au monde, dans ses droits fondamentaux stipulés par  les textes réglementaires, et à leur tête le droit à la sécurité, à la paix  et à la liberté", a-t-elle poursuivi.
"Les femmes palestiniennes continuent à vivre le calvaire de l'oppress ion  et du déplacement, voire toutes les affres de la colonisation depuis 1948,  particulièrement dans le cadre de la guerre annoncée, par différents  fronts, contre les Palestiniens", a déploré Mme. Mokdad.
De surcroît, les moyens médicaux étant réservés exclusivement aux cas  d'urgence, la Palestinienne se voit priver également du droit à la santé,  et recourt toujours aux soins traditionnels.
S'attardant sur les peines des Palestiniennes, Mme. Mokdad a évoqué "la  situation catastrophique des détenues et prisonnières dans les geôles du  colonisateur israélien, exposées à toutes formes de mutilation,  d'harcèlement et de privation de nourriture et de soins".
En réponse à une question sur "le deal du siècle", la responsable a  déploré "la dégradation des mœurs au niveau international, à partir du  moment où les peuples et les causes justes font l'objet de négociations au  détriment des intérêts de certains pays", c'est là une violation flagrante  de la légitimité internationale, des chartes onusiennes et des principes de  justice et de souveraineté.
Cet "accord" tend à "effacer l'identité palestinienne et l'Islam, en  mettant sous la main El Qods, en supprimant l'Etat palestinien et en  empêchant les déplacés de regagner leur pays 67 ans après, c'est juste  inadmissible", a-t-elle soutenu. "Accepter un  tel accord est une haute trahison", a décrié Mme. Mokdad,  affirmant que "le peuple palestinien n'acceptera jamais que sa cause fasse  l'objet d'une vente aux enchères, car étant le peuple autochtone, et ce,  malgré les tentatives du colonisateur et ses alliés de masquer les faits oh  combien réels ".
Combat continu et présence sur la scène internationale
Quant au rôle de l'UGFP, dont le siège est à Ramallah, de faire entendre  les douleurs de la femme palestinienne au monde, Mme. Mokdad s'est félicité  "de l'action de cette structure dans l'éclairage de la Palestinienne au  sujet de ses droits et obligations", d'autant que l'UFGP est aujourd'hui  officiellement représentée aux Nations Unies. Elle est même considérée  comme membre fondamental dans le monde arabe, de par sa participation aux  concertations autour du code de la famille que L'ONU s'emploie à  généraliser partout dans le monde.
A ce propos, Mme. Mokdad a insisté sur "l'intérêt que les pays arabes  devraient accorder à l'UGFP, afin de mettre en évidence la cause de la  femme palestinienne dans les fora internationaux, un sujet qui ne gagne  malheureusement pas en cause".
L'UFGP, section Algérie, œuvre, quant à elle, à "restructurer la femme  palestinienne intégrée dans la société algérienne, en tentant de la  renseigner sur ses droits  et ses devoirs en tant que Palestinienne, de la  raviver sur le plan organisationnel et politique", a expliqué Mme. Mokdad,  mettant en relief "le devoir de la femme palestinienne de défendre sa cause  et l'inculquer à la génération montante en exil".
Selon la responsable palestinienne, l'UFGP, section Algérie est "en  contact permanent avec l'Union générale de la femme algérienne (UGFA) et  l'ensemble des associations féminines et organismes de la société civile,  afin de manifester le rôle de la femme palestinienne sur les plans culturel  et politique".
Reconnaissant que "la Palestinienne mène une vie décente et digne sur le  sol de son deuxième pays l'Algérie", Mme. Mokdad a affirmé que "la femme  palestinienne continuera à se battre jusqu'à la libération de son pays pour  y vivre en sécurité et stabilité, et jouir de tous ses droits comme toutes  les femmes partout dans le monde".