
Dans un communiqué publié jeudi, le Comité suisse a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à mettre en œuvre les résolutions sur la décolonisation du Sahara occidental et à démontrer dans quelle mesure les Nations unies sont déterminées à satisfaire les aspirations des peuples à la paix, en particulier celles du peuple sahraoui.
Le Comité a, à travers le communiqué, exprimé sa conviction que les décisions que prendra le Conseil de sécurité aujourd'hui, jeudi, au sujet de la situation au Sahara occidental "permettront de réactiver le processus de paix conformément aux décisions des Nations unies". Rappelant à l'occasion que la mission de médiation dirigée par l'ONU a été interrompue lorsque Horst Kohler, un ancien envoyé de l'ONU dans la région, a démissionné de son poste, ce qui a donné à l'occupant maroc ain, a-t-il regretté, "l'occasion de continuer de piller les ressources naturelles appartenant aux Sahraouis et de violer le droit international humanitaire". Saisissant de la tenue d'une réunion au Conseil de sécurité pour tenter de relancer le processus de paix des Nations unies au point mort pendant près d'un an, le comité a tenu à affirmer son souhait qu'"il est temps que l’ONU mette en œuvre ses résolutions et réponde aux aspirations de la communauté internationale". "Nous espérons également que tous les pays, en particulier les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, appuieront les décisions qui appellent à l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental occupé", a-t-il ajouté. Pour conclure, le Comité suisse de solidarité avec le peuple sahraoui a exhorté le Conseil de sécurité à prendre les mesures nécessaires et à fixer une date pour tenir un référendum dans le Sahara occidental et à préserver la crédibilité des institutions des Nations unies".
Le Conseil de sécurité de l'ONU a prévu pour jeudi une séance sur le Sahara occidental. La session, sous la présidence de la République dominicaine, qui se tiendra via vidéoconférence en raison des mesures adoptées par le Conseil contre l'épidémie de COVID-19, sur les développements au Sahara oc cidental, sera l'occasion pour ses membres d'aborder plusieurs questions, notamment le retard dans la désignation d'un nouvel émissaire onusien et les mécanismes de réponse à l’ouverture des soi-disant consulats étrangers dans les territoires sahraouis occupés.