«A birthday in hell»:un « mini-roman » (Novella) en langue anglaise signé Mustapha Bensadi

Publié par Arslan-B le 14-06-2014, 17h06 | 107

«L’ouvrage, en fait, se situe à mi-chemin entre la «short story» (nouvelle dense en littérature britannique) et le «novel» (roman)», selon des commentaires d’enseignants universitaires aux départements d’Anglais des universités de Tizi Ouzou et de Béjaïa. 

70 pages réparties en 13 petits chapitres racontent, dans un style «polar», l’effroyable mésaventure d’une jeune fille journaliste enlevée par des terroristes le jour même de son anniversaire…Précédant la préface signée «N. Senhadji, M. A, English Department, University of Béjaïa», une émouvante page dédicace car honorant les mémoires de «géants de l’enseignement de l’Anglais (Langue, littératures et civilisations UK et US…) à l’université d’Alger dans les années 1960, 1970,1980), en l’occurrence les Pr. Mokhtar Laceb et Rachid Benouameur, ainsi que l’inspecteur d’Anglais Hocine Menasri, qui tous trois ont quitté ce monde depuis des années.

 «Je tenais tant à cet hommage chargé de gratitude et surtout d’intense émotion à ces géants que j’ai eu l’insigne honneur d’avoir eu comme enseignants dans les années 1970 à la fac des lettres et des sciences humaines (Département d’Anglais) de la «FAC CENTRALE» à Alger ! », confie, mélancolique, Mustapha Bensadi. 

Mais l’ouvrage est également dédié «To all the innocent victims of terrorism», entre autres Ziane Farah, journaliste et éditorialiste à  Révolution Africaine, assassiné à Ouled Yaïch (Blida) un certain mercredi 19 octobre 1994, Naïma Hamouda également journaliste au même  prestigieux hebdomadaire (aujourd’hui disparue), assassinée dans la nuit des 1er et 2 août 1995 à Saoula (Alger). 

La mémoire de Katia Bengana, assassinée lundi 28 février 1994 à 12h à Meftah (Alger) est également honorée dans «A birthday in hell». Le tableau-un superbe abstrait illustrant la 1re de couverture, est de Nouredine Saïdi, émérite artiste plasticien, tandis qu’en 4e de couverture il est précisé ceci : «Cet ouvrage a été publié avec le soutien du ministère de la Culture dans le cadre du fonds national et développement des arts et des lettres». 

Déposé en 2008, cela impliquerait que Mustapha Bensadi serait, sinon le premier écrivain algérien (voire maghrébin ?..) d’expression anglaise, du moins parmi les trois premiers, en toute probabilité.
«…Ainsi, avec ce modeste ouvrage, l’Algérie peut prétendre figurer-même si ce n’est qu’un strapontin- dans le module intitulé «African literature» enseigné dans le cadre de la licence d’anglais et dans lequel n’ont toujours figuré que des écrivains issus d’anciennes colonies britanniques en Afrique», commente l’auteur de «Un anniversaire en enfer»…

«A birthday in hell» paru aux Editions El-Amel (Tizi Ouzou) (Mai-juin 2014). (L’ouvrage a été tiré à 1 600 exemplaires pour le compte du ministère de la Culture.