Université : La nouvelle loi d’orientation de la recherche scientifique sera mise en œuvre à la prochaine rentrée universitaire

Publié par Dknews le 14-06-2014, 19h14 | 177

La nouvelle loi d’orientation de la recherche scientifique sera mise en œuvre «dès la prochaine rentrée universitaire», a indiqué, samedi à Tipasa, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Hafidh Aouragh.

«La recherche scientifique en Algérie sera dotée d’une nouvelle loi d’orientation qui a pris en compte, dans son élaboration, les carences de l’ancienne loi régissant ce domaine», a affirmé M.Aouragh, en marge de la conférence nationale des recteurs des universités et des directeurs des centres de recherche scientifique, abritée par le pôle universitaire de Koléa.

Evoquant les avantages de cette nouvelle loi, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère a expliqué que celle-ci « assure la pérennité et la continuité de la recherche, contrairement à l’ancienne loi limitant la durée de la recherche et son financement à cinq ans».

Il a rappelé, à cet égard, que la recherche scientifique a été interrompue durant la période allant de 2008 à 2012 «faute de financement des projets proposés».Aussi, pour remédier à cette situation, la nouvelle loi prévoit-elle de «soumettre au Gouvernement, chaque année, un programme de recherche en vue de son approbation et son financement, de manière à garantir la continuité de la recherche sur le terrain», a-t-il souligné.

L’autre avantage, évoqué par M. Aouragh, a trait au fait que la nouvelle loi offre aux chercheurs nationaux établis à l’étranger et désirant rentrer au pays pour continuer leurs recherches, «toutes les facilités requises par l’exécution de leurs projets».

Dans ce contexte, ce responsable a fait savoir qu’une centaine de chercheurs algériens dans divers domaines, établis à l’étranger, ont regagné le pays l’année dernière, pour travailler dans des centres de recherche nationaux, fait préludant, selon lui, «le retour des cerveaux émigrés».