La Banque mondiale retire des cartes géographiques du Maroc incluant illégalement le Sahara occidental occupé

Publié par DK NEWS le 02-06-2020, 15h34 | 35

La Banque mondiale a retiré de ses sites internet les cartes géographiques du Maroc, qu'elle avait publiées le mois dernier et qui incluaient illégalement le Sahara occidental, territoire inscrit à l'ordre du jour de la commission des questions politiques et Décolonisation de l'Organisation des Nations unies (Quatrième Commission) en tant que territoire non autonome sur lequel le Maroc n'a aucune souveraineté ni mandat international. 
La mesure prise par la Banque mondiale est intervenue après que l'Observatoire international pour le contrôle des ressources naturelles du Sahara occidental (Observatoire Western Sahara Ressources Watch-WSRW), a envoyé une lettre à l'administration de la Banque le 27 mai pour protester contre "l'erreur grave qui viole la souveraineté du peuple sahraoui et son droit à la liberté et à l'indépendance". 
Dans le même contexte, l'Observatoire s'est interrogé sur "la source des informations que la Banque mondiale adopte sur les données publiées sur son site officiel, et si ces documents sont échangés avec l'ONU et le Front Polisario, qui a le mandat du représentant unique et légitime du peuple du Sahara occidental, comme l'a confirmé l'Assemblée générale dans sa résolution no 37/34 (1978)". 
D'autre part, WSRW a demandé à la Banque mondiale de "garantir qu'aucun investissement n'est fait dans un projet au Sahara occidental occupé avant de trouver une solution finale au conflit dans la région conformément au droit international". 
Il convient de noter que le Front Polisario mène une bataille juridique pour protéger les ressources du peuple sahraoui, et WSRW travaille à sensibiliser pour préserver les ressources naturelles de la dernière colonie sur le continent africain. 
L'Observatoire intervient aussi pour alerter les entreprises internationales et les gouvernements sur les répercussions négatives des investissements illégaux dans la région et l'interruption des efforts des Nations Unies pour trouver une solution pacifique au conflit, en plus de violer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance.