L’Union pour le changement et le progrès propose une nouvelle Constitution pour le changement

Publié par Dknews le 18-06-2014, 20h17 | 60

La présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul, a suggéré, mercredi à Alger dans le cadre des consultations autour du projet de révision constitutionnelle, une nouvelle «Constitution pour le changement».

«A l’UCP, on ne s’est pas contenté d’apporter des commentaires sur l’avant-projet de la Constitution, mais on a suggéré un projet d’une nouvelle constitution intitulé +projet d’une Constitution de changement+», a indiqué Mme Assoul dans une déclaration à la presse au sortir de sa rencontre avec le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, chargé de mener les consultations sur le projet de révision constitutionnelle.

Elle a estimé qu’après un demi-siècle d’indépendance, «il est temps d’aller vers une nouvelle Constitution» qui répond, a-t-elle dit, aux «aspirations et préoccupations des Algériens, à savoir la consolidation des libertés individuelles et collectives ainsi que la séparation des pouvoirs».

Mme Assoul a ajouté que son parti a suggéré un Exécutif avec un chef du gouvernement issu de la majorité parlementaire, tout en renforçant les attributions du parlement dans le cadre du contrôle de l’exécution du programme du gouvernement.Dans le même sillage, la président de l’UCP a mis l’accent sur la «nécessité» d’aller vers l’indépendance du pouvoir judiciaire en assurant, a-t-elle expliqué, au «haut Conseil de la justice, qui sera présidé par un juge élu et compétent, une autonomie financière et administrative».

Elle a également mis l’accent sur la «nécessité» de renforcer davantage le front interne du pays du fait de la situation aux frontières, appelant par ailleurs à la mise en place d’une économie productive où les ressources humaines doivent être réhabilitées et prises en compte.M. Assoul a également suggéré de mettre en place une «Maison de la fetwa», dirigée par des érudits, théologiens et spécialistes pour contrecarrer les apprentis muftis, soulignant aussi la nécessité d’ériger des institutions de contrôle et de régulation dans divers domaines.