Palestine - Israël Cisjordanie occupée: des parlementaires européens appellent à "agir" contre une annexion israélienne

Publié par DK NEWS le 24-06-2020, 17h49 | 4

"Nous demandons aux dirigeants européens d'agir résolument en réponse à ce défi", écrivent les 1.080 signataires de la lettre ouverte, issus de plusieurs formations politiques. 
"L'Europe doit prendre l'initiative de réunir les acteurs internationaux pour empêcher cette annexion", ajoutent-ils. 
L'occupant israélien compte présenter à partir du 1er juillet sa soi-disant "stratégie" pour traduire dans les faits, le plan de paix américain pour le Moyen-Orient, dévoilé par le président Donald Trump, et qui prévoit l’annexion par Israël de la vallée du Jourdain (30% de la Cisjordanie) et des plus de 130 colonies, ainsi que la création d’un Etat palestinien sur un territoire amputé. 
Dans leur lettre ouverte, les élus de Parlements nationaux et européen expliquent être "profondément préoccupés" par le "précédent" qu 'une annexion créerait dans les relations internationales et par "l'impact qu'aura cette annexion sur la vie des Israéliens et Palestiniens". 
Cette "mesure portera un coup fatal aux perspectives de paix israélo-palestinienne et remettra en cause les normes les plus fondamentales qui guident les relations internationales, dont la Charte des Nations unies", ont-ils averti. 
Près d'un quart des signataires sont des parlementaires du Royaume-Uni, l'un des Etats membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. 
L'Union européenne cherche à persuader Israël de faire machine arrière et envisage des sanctions si le chef du gouvernement de l'occupation israélienne, Netanyahou, "met en oeuvre" le plan d'annexion. 
Toutefois, ces mesures envisagées nécessiteraient l'accord des 27 Etats membres. 
Mardi, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lui aussi "exhorté Israël à renoncer à ses plans d'annexion" en Cisjordanie occupée qui constituerait, a-t-il dit, "une violation des plus graves du droit international", dans un nouveau rapport au Conseil de sécurité.