Le SG de l’ANR à Sétif : Un référendum pour la Constitution

Publié par Azzedine Tiouri le 21-06-2014, 20h02 | 30

Lors de son déplacement à Sétif, hier,  où il a présidé une conférence régionale des cadres de son parti des wilayas de l’Est, M. Belkacem Sahli, le secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR) a souligné l’importance et la nécessité de l’organisation d’un réferdum pour la Constitution à l’issue des consultations, «car, a-t-il déclaré, les partis et les personnalités nationales invitées et consultées ne représentent pas l’ensemble du peuple pour un document aussi important que celui de la Constitution».   

Le secrétaire général de l’ANR qui s’adressait aux cadres de son parti des wilayas de l’Est,  regroupés à la salle de conférences du parc de loisirs et d’attractions de Sétif, a longuement évoqué les consultations et les entretiens qu’il a eus avec le ministre d’Etat et directeur du cabinet du Président de la République, M. Ahmed Ouyahia, en affirmant l’approbation de son parti pour 30 articles sur les 47 amendements proposés avec des réserves pour deux articles relatifs à l’itinérance de la politique et la limitation des mandats présidentiels fermant la porte aux critères démocratiques. Quant à l’itinérance politique, a-t-il insisté, elle doit être déterminée par une loi organique pour chaque assemblée élue.

 

Lors de son discours, M. Sahli a fait lecture de plus de 22 amendements proposés à la présidence de la République, émanant des réunions et des regroupements régionaux et des wilayas de son parti dont les plus importants est de donner plus de pouvoir au Président de la République avec la nomination d’adjoints et un système présidentiel, de renforcer les prérogatives du Premier ministre, la décentralisation de l’administration dans la gestion et le nouveau découpage administratif, tout en renforçant les institutions étatiques de conseil, de contrôle et de surveillance pour lui donner plus de prérogatives.   

Pour conclure, le SG de l’ANR a plaidé pour la continuité et la poursuite des consultations avec le pouvoir, même au-delà de l’amendement constitutionnel afin que ce ne soit pas la dernière étape pour ouvrir d’autres ateliers pour de nouvelles  réformes.