Alger: Vengeance aveugle

Publié par A.Ferrag le 02-01-2014, 16h30 | 52

Sabri âgé de 35 ans, était d’un mauvais caractère.Sabri voyait sa femme Safia monter dans une voiture avec son collègue. Safia, une jolie femme, âgée de 34 ans, est enseignante.

Sabri pensa que sa femme partait rejoindre son amant et toute la scène est revenue par la suite chez lui.
Les doutes, la colère puis la rage assaillirent son esprit. Il rumina un plan de vengeance.
Une fois sa femme rentrée à la maison, il lui demande des explications, cette dernière lui a tout dit insistant sur le fait que c’était son collègue mais le mari n’a pas cru un seul instant les dires de sa femme. 
Le doute s’est installé en lui, et il entre dans une profonde crise de nerfs.
Les yeux ingectés de sang, il lui asséna quelques coups de couteau avant que des voisins ne vinrent s’interposer.

Le mari fou de rage, les gestes désordonnés criait : «Mon honneur est lavé ! »
Lorsque la police arrive sur les lieux alertée par le voisinages, Safia n’est déjà plus de ce monde et lorsqu’on procède à l’arrestation de l’assassin, quelques minutes plus tard, il ne cesse de repeter: «Je ne voulais pas la tuer». Sabri comparaît une année plus tard au tribunal d’Alger en décembre 2013, il est derrière le box des accusés inculpé d’homicide volontaire. Sabri plaide coupable.
L’accusé n’a pas nié les faits retenus contre lui. Il répond aux questions des juges et avocats : 
-Pourquoi l’avez-vous tuée, demande le président, il déclare
- Je ne suis pas un assassin ! 

Je n’étais plus maître de mes gestes tout se brouillait et ma tête me faisait terriblement mal. Au moment des faits, je ne me rendais pas compte de ce que je faisais.  J’ai tué  ma femme dans un moment de colère. L’accusé dira qu’il avait des doutes sur le fait, qu’il était jaloux car il a beaucoup aimé son épouse qui l’a trahi.

Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public demande que la plus lourde peine soit infligée à l’accusé et requiert la peine capitale.
L’avocat de l’accusé demande d’alléger cette peine et de comprendre l’état psychologique dans lequel se trouvait son mandant.

Après une heure de délibérations, le jury rendra son verdict : l’accusé déclaré coupable, est condamné à 16 ans de réclusion criminelle.