Le 1er tour fait déjà des «victimes» parmi les entraîneurs

Publié par DKnews le 26-06-2014, 17h16 | 21

Le premier tour de la Coupe du monde de football 2014 qu'abrite le Brésil n'a pas encore baissé le rideau et déjà des entraîneurs ont payé les frais de l'échec de leurs sélections, alors que d'autres risquent de connaître le même sort à mesure que la compétition avance.

Avant les quatre derniers matchs du premier tour comptant pour les groupes G et H prévus hier, ils sont déjà trois entraîneurs à avoir annoncé leur démission en réaction à l'élimination de leurs équipes respectives. D'autres laissent planer le doute quant à la poursuite de leur mission pour avoir connu le même sort.

Le technicien français, Sabri Lamouchi et son collègue italien, Cesar Prandelli, ont été les premiers à ouvrir le bal en jetant l'éponge après l'élimination dès le premier tour de leurs formations, la Côte d'Ivoire et l'Italie. Pour Lamouchi, il s'agit du deuxième échec depuis qu'il a pris les commandes techniques des Eléphants, réputés pour les changements fréquents d'entraîneurs. L'ancien milieu de terrain tricolore avait déjà échoué à réaliser son premier objectif, celui d'offrir à la Côte d'Ivoire le trophée africain lors de la dernière CAN-2013 en Afrique du Sud, en dépit des qualités intrinsèques des joueurs formant son effectif.

Il s'est vu ainsi bénéficier d'une autre chance pour se racheter de l'échec sud- africain, mais en vain. Les coéquipiers de Didier Drogba n'ont pu franchir le premier tour en terre brésilienne, au grand dam de tout un peuple et surtout des joueurs qui disputaient, dans leur majorité, pour l'occasion leur dernier grand tournoi avec la sélection ivoirienne. Le coach italien Prandelli, lui aussi, n'a pas mis du temps pour avouer son échec, en rendant le tablier après la défaite de l'Azzuri face à l'Uruguay (1-0) synonyme d'une sortie précoce du rendez-vous planétaire alors que l'Italie n'avait besoin que d'un petit point pour prolonger son séjour au pays de la ''Samba''.

Lamouchi et Prandelli seront ''imités'' par l'Italien, Alberto Zaccheroni, qui s'est précipité pour annoncer son départ de la sélection japonaise après le parcours décevant des siens, conduisant logiquement à une élimination prématurée. D'autres entraîneurs ne sont certains de rester à leurs postes. Les résultats de leurs équipes respectives lors du premier tour du Mondial ne plaident guère pour leur maintien. 

C'est le cas de l'entraîneur de l'Espagne Vicente Del Bosque, qui devrait écourter son contrat avec la ''Roja'' après la grosse désillusion du champion du monde sortant, en se faisant éliminer dès le premier tour. Même décision que devraient également prendre les sélectionneurs de l'Iran, Carlos Queiroz et du Cameroun, Volker Vinke, après la déception vécue par leurs équipes au Brésil. L'entraîneur de l'Angleterre, Roy Hodgson, lui, devrait faire l'exception, après que le président de la fédération anglaise, Greg Dyke, lui ait renouvelé sa confiance, malgré l'élimination de l'équipe au premier tour, à la suite de ses deux défaites contre l'Italie et l'Uruguay.