Le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, Djamel Kouidret, s'est entretenu, mercredi à Alger, avec le ministre sahraoui de la Jeunesse et des sports, Mohamed Mouloud Fadel. M. Fadel a indiqué, dans une déclaration à la presse avoir passé en revue avec M. Kouidret, les voies et moyens devant permettre de renforcer la coopération entre les deux pays, soulignant que la jeunesse constitue un facteur de rapprochement entre les deux peuples.
Le ministre a également évoqué la situation des jeunes dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, faisant observer que la jeunesse sahraouie «poursuit son combat pour l'indépendance du Sahara occidental».
Une délégation de journalistes égyptiens pour la vulgarisation de la question sahraouie au niveau arabe
Une délégation de journalistes égyptiens a souligné mercredi à Alger la nécessité d'adopter une politique médiatique afin de faire connaître la cause sahraouie au niveau arabe assurant que le peuple égyptien ne détient pas de données suffisantes sur le conflit entre le Front Polisario et le Maroc.
Composée d'une dizaine de journalistes, la délégation égyptienne qui a été reçue par le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Ayachi a fait savoir que l'idée que se fait le peuple égyptien sur le combat sahraoui contre l'occupant marocain, n'est «ni négative ni positive,en ce sens qu'il n'a pas de données suffisantes à ce propos».
L'ambassadeur sahraoui à Alger, Brahim Ghali a expliqué le manque d'informations sur la situation réelle des souffrances du peuple sahraoui par «le black-out médiatique imposé par le Maroc à l'opinion publique arabe». M. Ghali a souhaité que la visite de la délégation de journalistes égyptiens aux camps de réfugiés sahraouis puisse transmettre une image réelle des souffrances du peuple sahraoui et permette l'éveil de la conscience arabe.
Rappelant la position «inaliénable» de l'Algérie vis-à-vis de la question sahraouie, M. Ayachi a affirmé que l'Algérie n'est pas partie au conflit et appelle à une solution juste et définitive à ce conflit dans le cadre du respect de la légalité internationale et l'application des résolutions de l'ONU à travers l'organisation d'un référendum pour l'autodétermination du peuple sahraoui.