Afrique de l’Est : Hausse de 30% des échanges commerciaux suite à un projet routier financé par la BAD

Publié par DK NEWS le 27-12-2020, 15h12 | 18

Les échanges commerciaux au sein de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) devraient progresser de 30%, et ce grâce à la réalisation d'un projet routier financé par la Banque africaine de développement (BAD), selon un rapport de cette Institution.
"Les travaux menés entre 2012 et 2020 sur la troisième phase du Projet d’aménagement de routes (Mugina-Mabanda-Nyanzalac au Burundi et Rubavu-Gisiza au Rwanda) et de facilitation de transport sur le corridor nord-sud ont stimulé les échanges commerciaux entre le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie", selon la même source. Ce rapport portant sur l’état d’exécution et sur les résultats du projet estime que "les valeurs des échanges commerciaux au sein de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) devraient atteindre 650 millions de dollars américains en 2020, contre 500 millions de dollars en 2011, ce qui représente une progression de 30%".
Ce projet, financé par un don de 33,18 millions de dollars du Fonds africain de développement, avait pour objectif de faciliter le transport sur le corridor nord-sud du Burundi et dans tout l’espa ce de la Communauté d’Afrique de l’Est afin de contribuer à la croissance économique des pays membres de l’EAC à travers les échanges commerciaux.
La mise en œuvre du projet a essentiellement porté sur l’aménagement et le revêtement en béton bitumineux de 45 kilomètres de route principale, et la réalisation d’infrastructures connexes comprenant 5,34 kilomètres de voiries et la rénovation de 25 kilomètres de pistes rurales.
Les travaux de la route principale ont été achevés et réceptionnés en janvier 2019, tandis que les travaux connexes ont été réceptionnés provisoirement en mai 2018.
Pour l’heure, les usagers de cette route internationale, notamment les transporteurs, tirent un meilleur profit. Le trafic journalier moyen à la frontière est chiffré à 1.557 véhicules, contre 1.450 en 2011. Selon le rapport de la Banque africaine, quelque 500 emplois temporaires ont été créés en 2015, dont 30% occupés par des femmes, ainsi que 4.000 emplois en 2016 avec le même ratio en faveur des femmes.