Les potentialités hydriques et les perceptives de leur développement au centre d’une journée d’études

Publié par DK NEWS le 27-12-2020, 17h38 | 12

Les "potentialités hydriques et les perceptives de leur développement et prise en charge" ont constitué l’axe principal d’une journée d’études organisée samedi à Djelfa par le ministère des Ressources en eau en coordination avec les autorités locales de la wilaya.

La rencontre, présidée par le secrétaire général auprès du ministère des Ressources en eau, Kamel Mihoubi, a donné lieu à un exposé sur les préoccupations du secteur, axées principalement sur "l'impérative amélioration de l’alimentation des citoyens en eau potable (AEP)" au niveau de cette wilaya qui enregistre un grand problème dans ce domaine exacerbé par "de récurrentes perturbations et un déficit en AEP dépassant les seuils du raisonnable", ont estimé des intervenants.

Dans son intervention, Kamel Mihoubi a indiqué qu'un "intérêt suprême est conféré par le ministre à cette wilaya spécifique eu égard à sa vocation agricole", ce qui requiert, a-t-il dit, une amélioration en matière d’AEP. "Il s’agit d’une opportunité offerte pour se pencher sur les préoccupations posées, faire un constat de l’état des lieux du secteur en matière de ressources en eau souterraines et constater de plus près les insuffisances en matière d’AEP en vue d'améliorer le réseau d'alimentation en cette ressource vitale", a souligné le même responsable devant les autorités locales, les responsables du secteur des Ressources en eau, les élus locaux et les représentants d’associations présents à la rencontre. Le secrétaire général auprès du ministère des Ressources en eau a rappelé, à ce titre, l’affectation, précédemment, par l’Etat d’une enveloppe de près de 51,8 milliards DA pour le service public de l’eau et de l’assainissement.

Il a aussi fait part d’une autre dotation de 16,2 milliards DA, au titre de l’actuel programme, ayant permis la concrétisation de 12 opérations de développement, tandis que 23 autres sont encore en chantier. Sachant que le secteur compte 45 opérations, en réalisation, pour l’amélioration du service public de l’eau, pour une enveloppe de 16,8 milliards DA, a estimé M. Mihoubi.

Le même responsable a signalé le recensement de 286 zones d’ombre, comptant plus de 560.000 âmes, ciblées par différents programmes de développement. Il a signalé le financement, à ce jour, de 27 opérations au niveau de zones d’ombre, au moment où des démarches sont en cours en vue de trouver un financement pour 338 autres o pérations ciblant ces mêmes zones.

Concernant l’entreprise de l’Algérienne des eaux (ADE) qui gère actuellement sept communes sur les 36 que compte Djelfa, M. Mihoubi a souligné que "l’élargissement de la gestion de l’ADE au reste des communes requiert un soutien financier devant garantir un bon rendement".

Le directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), Smaïl Amirouche, a estimé que la présence de certains problèmes de gestion, dus à de nombreuses causes, "constituent une entrave pour l’entreprise", en faisant notamment référence aux créances détenues auprès des abonnés. Il a indiqué que la wilaya de Djelfa occupe le peloton de tête des wilayas du pays en la matière, avec des créances estimées à 4,5 milliards DA, dont 500 millions DA dus par les collectivités locales. "Ces ressources financières non restituées compliquent les tache de l’entreprise qui trouve des difficultés à accomplir ses missions relatives à la réparation des pannes, l’acquisition de pompes et l’amélioration de ses prestations", a-t-il déploré.