Onze membres des forces de sécurité, dont quatre soldats, ont été tués dans deux attaques attribuées au groupe terroriste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, selon des sources sécuritaires.
Mardi soir, le convoi de chasseurs locaux recrutés par l'armée dans la lutte contre les terroristes a explosé sur une mine dans le village de Kayamla, situé à 10 kilomètres de Maiduguri, capitale de l'Etat du Borno, épicentre du terrorisme dans le nord-est.
"Sept chasseurs sont morts dans l'explosion et neuf autres ont été gravement blessés", a indiqué à la presse le responsable d'une milice anti-terroriste, Babakura Kolo, précisant que le véhicule "a explosé sur une mine alors qu'ils pourchassaient des éléments de Boko Haram" qui avaient volé un troupeau de boeufs. Ces deux dernières années, les autorités ont recruté des chasseurs locaux pour assister l'armée dans sa lutte contre Boko Haram et sa faction rivale, le groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique" en Afrique de l'Ouest (Iswap) dans le nord-est du Nigeria.
Les attaques de Boko Haram et du groupe Iswapen, tous deux très actifs dans la région du lac Tchad, ont fait au moins 36.000 morts depuis 2009 et deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leurs foyers à cause des violences.