Plus de 100 personnes ont été arrêtées depuis plusieurs années grâce aux programmes de surveillance électronique et téléphonique à l'étranger de l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, a indiqué dans un rapport mercredi une commission qui a enquêté sur la NSA.
La commission publique, indépendante et consultative «Privacy and Civil Liberties Oversight Board» (PCLOB), constituée de cinq membres, a formellement approuvé mercredi un épais rapport sur les programmes de surveillance de la NSA à l'étranger, dont «Prism», afin d'en décortiquer le fonctionnement et d'en valider la légalité.
Les experts ont conclu que la surveillance des communications internet et téléphoniques des non-Américains à l'étranger, via l'article 702 de la loi sur l'espionnage, était l'un des outils les plus efficaces du renseignement américain pour lutter contre le terrorisme.
Selon leur propre analyse non exhaustive des opérations de la NSA, dans environ une trentaine d'affaires, les informations obtenues grâce à ces programmes «furent le catalyseur initial permettant d'identifier des terroristes auparavant non connus et/ou des projets d'attentats».
Dans environ vingt autres cas, la surveillance a permis de contribuer à une enquête antiterroriste en cours.