Le taux de suivi de la seconde phase de la grève des personnels du secteur du commerce à laquelle ont appelé l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) du 10 au 13 janvier n'a pas dépassé les 50% au niveau national, selon le ministère du Commerce.
Les deux syndicats représentent "moins de 45% du personnel du secteur" et les personnes non syndiquées représentent "à peine 0.05% des effectifs", a indiqué à l'APS le chargé de communication du ministère Samir Meftah, en précisant que le taux national de suivi de ce débrayage ne saurait dépasser les 50%.
De son côté, le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du secteur du commerce (SNTC), Ahmed Allali, joint par l'APS, a considéré que le taux de suivi de la grève de cette seconde semaine a été "plus important" que la précédente "dépassant les 87% pour atteindre les 100% dans certaines directions, directions régionales et autres inspections frontalières".
Assurant que "le service continu à être assuré", le chargé de communication du ministère a souligné aussi que les portes du dialogue "demeurent ouvertes".
Le ministère du Commerce a indiqué avoir répondu à la "majorité" des revendications et qu'il ne reste que certains points qui "dépassent sa compétence", à l'instar de la question du statut ou de l'amélioration des revenus du Fonds de revenu complémentaires "FRC".
S'agissant de l'attribution de la "prime Covid", une des revendications, elle est du ressort du président de la République, a fait savoir M. Meftah en soulignant par ailleurs que "le ministère a toujours défendu son personnel".