Révision de la constitution : Le PUND plaide pour la limitation du nombre des mandats des assemblées élues

Publié par Dknews le 03-07-2014, 18h45 | 93

Le président du Parti de l’unité nationale et du développement (PUND), Mohamed Dif, a plaidé, jeudi à Alger, dans le cadre du projet de révision de la Constitution, pour la limitation du nombre des mandats des assemblées élues à un seul mandat renouvelable une seule fois.

A l’issue de sa rencontre avec le ministre d’Etat, directeur de cabinetà la Présidence de la République, Ahmed Ouyahia, le président de PUND a appelé à limiter le nombre des mandats des assemblées élues, à l’instar des Assemblées populaires communale et de wilaya (APC, APW) et l’Assemblée populaire nationale (APN), les ramenant à un seul mandat de quatre ans, renouvelable une seule fois.

Il a proposé également la suppression du Conseil de la nation et son remplacement par un Conseil supérieur consultatif et la réactivation du rôle du Conseil constitutionnel.

Mohamed Dif a appelé en outre à inscrire dans le texte de la loi fondamentale une disposition stipulant la création d’un Conseil national de surveillance des élections.

Appelant à la moralisation de l’activité politique, M. Dif a fait savoir qu’outre l’introduction des modifications dans le préambule de la prochaine constitution, il a fait 25 propositions portant sur 5 axes principaux, sans toutefois les détailler.

Le PUND a proposé par ailleurs de prévoir dans la prochaine loi fondamentale du pays la mise en place de plusieurs conseils consultatifs placés auprès de la Présidence de la république dont un Conseil supérieur de l’éducation, la formation professionnelle, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, un Conseil supérieur des droits de l’homme et un conseil de l’économie nationale.

Le 15 mai dernier, la présidence de la République avait adressé des invitations à 150 partenaires constitués notamment des partis politiques, organisations et associations nationales représentants de diverses corporations, en vertude la décision du président Bouteflika, prise le 7 mai dernier, en Conseil des ministres.

Les invitations ont été acceptées par 30 personnalités sur 36 destinataires, 52 partis politiques sur 64 invités, toutes les organisations et associationsnationales  destinataires d’une invitation et les 12 professeurs d’universités sollicités.