Fédération algérienne des échecs : Brahim Djelloul candidat à sa propre succession

Publié par DK NEWS le 31-01-2021, 20h20 | 20

Le président de la Fédération algérienne des échecs (FADE) Azzedine Brahim Djelloul, a décidé de briguer un second mandat à la tête de l’instance fédérale, à l’occasion de l’assemblée générale élective (AGE) prévue au mois de mars. 
"Je pense que nous avons fait le maximum pour la discipline depuis mon élection en 2017, mais je n’ai pas pu terminer mon programme tracé initialement en raison notamment de la pandémie de Covid-19, chose qui me pousse aujourd’hui à briguer un nouveau mandat", a indiqué, dimanche à l’APS, le président sortant de la FADE. 
Issu de la Ligue d’Oran, Azzedine Brahim Djelloul avait été élu président le 25 février 2017 en remplacement de Halim Bounehas. 
"Nous n'avons pas encore fixé la date exacte de l'AGE. Selon la note méthodologique transmise par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), on devait organiser l'assemblée élective entre le 20 janvier et le 19 février, mais nous avons demandé à ce qu'elle soit reportée à entre le 20 février et le 19 mars, car on n'est pas encore prêts pour diverses raisons. 
Nous avons donc saisi le ministère pour nous autoriser à organiser l'AG ordinaire le 6 mars, suivie deux semaines au plus tard par l'AGE", a-t-il ajouté. 
Appelé à dresser son bilan depuis son élection, Azzedine Brahim Djelloul s’est dit "satisfait par les acquis" réalisés jusque-là, tout en s’engageant à oeuvrer pour promouvoir la discipline "notamment dans le milieu scolaire". 
"Les échecs dans les écoles est un projet qui nous tient beaucoup à coeur. Nous avons signé une convention avec la Fédération de sport scolaire, mais au jour d’aujourd’hui, le projet est en stand-by. 
Dans un autre registre, nous avons réussi durant le premier mandat à hisser quatre de nos échéphiles, dont une fille, au rang de grand maître international, ce qui reste une première chez nous". 
Avant d'enchaîner sur la reprise des activités : "La reprise au niveau des clubs est progressive mais très timide, l’activité est au ralenti". 
Enfin, Azzedine Brahim Djelloul a tiré la sonnette d’alarme, relevant les difficultés financières auxquelles fait face la FADE. 
"Nous venons de recevoir en ce mois de janvier la somme d’un million de dinars, représentant la subvention de 2020. 
C’est insuffisant pour permettre à la fédération de fonctionner dans les meilleures conditions", a-t-il regretté.