Affaires religieuses et wakfs : Plus de 18.400 mosquées en Algérie

Publié par DK NEWS le 09-02-2021, 17h36 | 38

Le nombre de mosquées en Algérie a augmenté au cours de l'année 2020 à la faveur de l'ouverture de 68 nouvelles mosquées portant leur nombre global à 18 449, selon le bilan 2020 des réalisations et activités du ministère des affaires religieuses et des wakfs.

Dans le cadre de la simplification des procédures d'ouverture des mosquées, "en adoptant des mécanismes d'action plus faciles", notamment en termes de documents requis, 68 mosquées ont été ouvertes au cours de l'année écoulée, portant le nombre global de ces lieux de culte au niveau national à 18 449 mosquées, tandis que le nombre des écoles coraniques s'élève à 2 487 écoles, souligne le document.

L'inauguration de la salle de prière de la mosquée d'Alger au mois d'octobre dernier a été l'événement phare de l'année pour le secteur, sachant que l'ouverture de la seule salle de prière contrairement au reste des espaces de cet édifice religieux a été imposée par la situation sanitaire liée à la pandémie du nouveau Coronavirus, souligne la même source.

Au cours de l'année écoulée, le ministère a alloué des aides de l'ordre de 50 millions de DA au pr ofit de 10 associations religieuses et 63 Zaouïas. Par ailleurs, le ministère des affaires religieuses et des wakfs a élaboré, durant l'année 2020, des projets de textes de loi et de textes réglementaires relatifs à la création d'une institution chargée de la gestion de la mosquée d'Alger et d'un Centre de recherches et d'études religieuses spécialisées dénommé "Centre algérien pour le juste milieu et la modération", souligne la même source qui évoque, en outre, l'élaboration d'un cahier des charges relatif à la typologie des mosquées à construire à l'avenir et la mise en place du Statut de l'école coranique.

A cet égard, il a été procédé à la mise sur pied un Comité national chargé de l'élaboration des programmes de l’école coranique, avec actualisation et uniformisation des méthodologies d’éducation coranique.

Le secteur compte créer, selon le même document, une Ecole supérieure de formation des cadres à Dar El Coran (Alger), de l'Office national des wakfs et de la Zakat et d'un Institut national de formation spécialisé devant accueillir les étudiants boursiers de pays africains et du Sahel.

Dans le cadre de la simplification des procédures administratives, le ministère s'est attelé à l'amélioration des procédures relatives au Hadj et la Omra à travers l'adoption de la numérisation lors de toutes les étapes organisationnelles par l'Office national du Hadj et de la Omra (ONPO).

De même qu'a été simplifiée, en termes de démarches et documents, la procédure relative à "la profession de foi" conformément aux mesures arrêtées par le Gouvernement. Concernant la contribution à la lutte contre la propagation de la Covid-19, le secteur a affecté du compte principal et des comptes de wilayas du Fonds de la Zakat un taux de 2% au profit du Fonds National de Solidarité contre le Covid-19.

La même source met en avant, également, le suivi de l'actualité religieuse ayant trait à la pandémie par la Commission nationale de la Fatwa et le bureau de la Fatwa au niveau de l'administration centrale et des conseils scientifiques des wilayas.

La situation sanitaire a donné lieu à la création d'espaces virtuels de mosquées et d'écoles encadrés par des Imams, souligne le bilan qui rappelle la mise en service de l'application "Fatawi Oulama el Jazair" qui a décrété, durant l'année 20202, pas moins de 7.000 fatwas électroniques, en sus de la numérisation de 100 manuscrits rares et l'aménagement d'une salle de manuscrits dans le cadre de la préservation de ces référentiels religieux.

Le ministère a procédé, par ailleurs, à la distribution de 219.920 Corans alors que 169.000 copies avaient été imprimées l'année passée.

La même source souligne, d'autre part, des efforts en faveur de la diffusion de la culture islamique authentique, la consécration des valeurs de tolérance, de dialogue et de participation sociale, la valorisation des bases solides de la société algérienne et le renforcement du rôle du réseau national des instances en charge de la gestion de l'activité religieuse.

Ouvrant à la promotion d'un discours religieux empreint de modération, des valeurs humaines et de la cohésion sociale, le ministère s'est attelé à la lutte contre toutes les formes d'extrémisme, de discrimination et de haine et à la protection de l'action religieuse contre tout dérapage. A travers les prêches du vendredi, il n'a de cesse veiller à la diffusion de la conscience et à la sensibilisation contre l'extrémisme, la discrimination et le discours de haine.