
En effet, l'OIT a organisé récemment une réunion virtuelle regroupant les représentants des gouvernements, de travailleurs et d'employeurs de différents pays du monde pour examiner les futurs besoins en matière de compétences et d'enseignement et formation professionnels dans le secteur automobile au regard de la Déclaration du centenaire de l'OIT pour l'avenir du travail.
Les participants à cette rencontre ont fait constater que la crise sanitaire a imposé des contraintes "énormes" au secteur et à ses travailleurs, lesquelles sont venues s'ajouter aux défis existants : rupture de la chaîne d'approvisionnement, fermetures d'usines, effondrement de la demande, selon un communiqué de l'OIT, publié sur son site web. "Il va falloir des années pour que le secteur retrouve les niveaux de production et de ventes d'a vant la crise", a estimé Sawsen Ayari-Pouliquen, vice-présidente du groupe des employeurs, citée dans le communiqué.
Selon elle, " il est urgent de reconstruire un environnement favorable aux entreprises et de stimuler la demande globale". Pour les représentants du groupe des travailleurs qui ont pris part à cette rencontre, "la liberté syndicale et la négociation collective sont plus importantes que jamais.
Ce sont ces droits qui facilitent le dialogue social constructif nécessaire pour affronter un avenir de plus en plus incertain dans l'industrie automobile et pour garantir que les transformations du secteur soient justes d'un point de vue tant social qu'environnemental." La réunion a adopté des conclusions qui confient aux gouvernements, aux employeurs et aux travailleurs un mandat solide pour investir dans le potentiel humain, en vue d'une transition "juste" vers un travail "décent et durable", selon la même source.