Pays arabes : L’inflation dans la région du CCG plus élevée que les deux années précédentes

Publié par DK NEWS le 28-02-2021, 18h05 | 8

L'inflation dans la région du CCG (Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe) sera plus élevée cette année qu'en 2019 et 2020 mais restera gérable, selon un rapport du bureau d'analyse Oxford Economics. Le rapport sur les économies régionales a déclaré que la région continuera d'avoir des tendances désinflationnistes à court terme malgré une forte hausse des prix des denrées alimentaires au cours de l'année écoulée.  "Nous ne pensons pas que la hausse de l'inflation alimentaire soit préoccupante car elle a des contrepoids désinflationnistes", estiment les auteurs du rapport. Cependant, les faibles perspectives des devises nationales, qui sont indexées sur le dollar américain, continueront d'alimenter les pressions inflationnistes résultant de la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et des transports, ajoute la même source. En particulier, la baisse des loyers continue de contribuer négativement au coût du logement et à l'inflation globale, ont ils prévu. Ce segment, qui représente 27 % en moyenne du panier de consommation de la région, est sur une tendance à la b aisse depuis fin 2016 ", ont déclaré les économiste d'Oxford Economics. Les locations ont diminué presque continuellement depuis début 2018 en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis. A Bahreïn, à Oman et au Qatar, cette tendance s'est accélérée en 2020. Selon le rapport, le retour des travailleurs expatriés dans le Golfe serait lent, les marchés du travail se stabilisant tout juste, ce qui jouera également un rôle clé dans la stabilisation de l'inflation dans la région. "Le déclin des expatriés a été particulièrement prononcé au Koweït et à Oman [environ 20% et 9,5 15%, respectivement] nous ne nous attendons pas à un rebond significatif, affirment les auteurs du rapport. "Ailleurs, nous nous attendons à ce que les expatriés reviennent à mesure que les économies se remettent de la pandémie de Covid-19, mais il faudra probablement quelques années pour que les chiffres reviennent aux niveaux d'avant la crise", a-t-on ajouté.