Aïn Naâdja :5 ans de prison pour viol

Publié par A.Ferrag le 03-01-2014, 18h29 | 77

L’affaire est traitée par le tribunal d’Alger  en décembre 2013, pour des faits qui remontent à  novembre 2012. Après le divorce de ses parents et le remariage de sa mère, Karima s’occupa d’autant mieux de sa petite fille, lui prodiguant amour affection, et gâteries.

Les mois et les années s’écoulèrent et elle fit d’assez bonnes études. Sa mère toujours aussi affectueuse et attentionnée, son grand rêve, l’aboutissement de tant de sacrifices et de bonheur, était de voir sa fille Nadia mariée à un jeune homme digne et amoureux.

Nadia belle et élégante, ne tarda pas à être courtisée par nombre de jeunes gens. Mourad le mari de sa mère, au lui de lui ouvrir grands ses bras pour lui prodigner l’affection, a profité pour satisfaire son instinct  bestial, seul avec Nadia a la maison, dans un moment de folles pulsions, il attrape Nadia avec violence et la viole sans pitié malgré ses larmes et ses supplications.

Nadia confie à sa mère qu’elle vient d’être déflorée par son mari Mourad.
Sa mère pleure, elle se dirige enfin vers le siège de la brigade de gendarmerie accompagnée de sa fille Nadia, elle est conduite par les gens de loi chez un médecin qui ne fera que confirmes ses dires.
Mourad est arrêté et écroué.

Le jour du procès, Le nommé Mourad est accusé du viol de la jeune Nadia, Mourad refute cette accusation de toutes ses forces, pressé de questions, il avoue finalement son acte. Nadia est encore visiblement sous le choc, la fille raconta sa mésaventure « Le mari de ma mère est la cause de mon malheur, alors que ma mère lui vouait une confiance aveugle. Ma souffrance est trop grande pour que je puisse l’oublier, j’ai perdu ma virginité a cause de se monstre. »

Le représentant du ministère public qui fit ressortir dans son réquisitoire la gravité des faits, ce qui, en vertu de l’article 336 alinéa 2, du code pénal la protège tout en condamnant l’accusé, au terme de son réquisitoire, ce dernier requiert une peine de dix ans de prison ferme à l’encontre de Mourad.

L’avocat de l’accusé, tente de minimiser la gravité des faits et elle axe toute sa plaidoirie sur le fait que son mandant n’ait aucun antécédent judiciaire. Après les délibérations, le président fera lecture de l’enquête sociale de la victime qui n’a aucun passé judiciaire,  sans problèmes et sans antécédent judiciaire, mais les indices sont là et confirment le délit qui lui est reprochés ainsi le verdict final prononcé contre Mourad est de 5 ans de prison ferme.