
La Chambre des représentants du peuple (Parlement) en Libye poursuit mardi, pour le deuxième jour consécutif, ses séances pour le vote de confiance au nouveau gouvernement dirigé par Abdelhamid Dbeibah, issu du dialogue politique parrainé par les Nations unies à Genève.
Après une première séance lundi suspendue après trois heures de débats, la nouvelle séance parlementaire sera notamment consacrée, a-t-on indiqué, aux questions des députés sur le programme du nouveau gouvernement d'union nationale.
La première séance du Parlement, qualifiée "d'historique" par l'ONU, a rassemblé lundi plus de 130 députés sur 188 en vue d'un vote de confiance.
Le gouvernement proposé par M.
Dbeibah est composé de deux vice-Premiers ministres, 26 ministres et six ministres d'Etat.
Deux ministères régaliens, les Affaires étrangères et la Justice, ont été attribués à des femmes, une première en Libye.
Il a jusqu'au 19 mars pour être approuvé par le Parlement.
M.
Dbeibah avait exhorté lundi les députés à la responsabilité en accordant la confiance à son gouvernement, né d'un processus parrainé par l'ONU et qui doit contribuer à sortir la Libye du chaos en la menant jusqu'à des élections fin décembre.
"J'appelle les députés à ne pas manquer l'occasion", avait déclaré M. Dbeibah, en disant espérer obtenir un vote de confiance. Selon les accords politiques du Forum de dialogue politique libyen(FDPL) conclus à Genève en Suisse, "en cas d'échec du gouvernement à obtenir la confiance du Parlement, l'approbation de l'exécutif reviendra aux membres du FDPL".
Le gouvernement intérimaire s'est fixé 12 objectifs durant la phase de transition.
Il s'agit, entre autres, d'assurer la souveraineté à travers l'ensemble du territoire libyen, de réunifier les institutions de l'Etat, d'évacuer les mercenaires et forces étrangères présents dans le pays et d'instaurer la réconciliation nationale.