Après Tiguentourine, c’est Ghardaïa qui est ciblée : Echec aux forces du mal

Publié par Kamel Cherif le 03-01-2014, 19h08 | 138

Les témoignages des habitants de Ghardaïa confirment qu’un complot est dirigé contre cette région et, par conséquent, contre l’Algérie. La barbarie racontée par les habitants de la vallée du M’zab fait peur certes, mais la réaction des citoyens reste rassurante. 

Des individus étrangers à la région se sont carrément attaqués à des familles, sachant que la violation des domiciles est un acte hautement banni. Des femmes mozabites ont témoigné de cette barbarie, alors qu’elles ont pour habitude de ne pas s’exprimer publiquement. C’est dire le danger qui sévit dans cette région hautement sensible. 

Les incidents de Ghardaïa, survenus à la fin de l’année 2013, sont loin d’être un simple hasard ou une rixe entre deux communautés. Il s’agit d’un complot qui fait suite à l’agression de Tiguentourine, au début de l’année 2013. Une attaque terroriste multinationale, qui avait ciblé le cœur de l’économie algérienne. 
Aujourd’hui, c’est la stabilité du pays qui est attaquée à travers les événements de Ghardaïa. Il faut relever que ce n’est pas la première fois que cette région a été ciblée.

Des parties tentent d’opposer les deux ethnies, les mozabites et les chaâmbi, sachant qu’il y a de grandes susceptibilités entre les deux parties. Un terrain propice en somme pour les semeurs de troubles qui œuvrent à la déstabilisation du pays par tous les moyens. Il semble que ces forces du mal privilégient chaque fois les régions du Sud pour tenter de porter atteinte à la stabilité du  pays. 

Or, les Algériens restent jaloux de cette stabilité interne acquise au prix de nombreux sacrifices. L’unité nationale a toujours été sacrée pour les Algériens et c’est grâce à cette vertu que l’Algérie a pu surmonter, à travers l’histoire, toutes les agressions et attaques dont elle a fait et continue de faire l’objet. 

Dans un de ses précédents discours, le président de la République, Abdelaziz Boutefliika, mettait en garde la jeunesse algérienne contre les agressions de l’extérieur. Un message bien reçu quand on sait qu’après chaque manifestation ou émeutes à caractère social, les manifestants scandent des slogans glorifiant l’unité nationale. Autrement dit, les Algériens font la part des choses, ce qui complique davantage les visées et les tentatives des forces du mal. 

En ce sens, le chef de l’Etat qui suit la situation à Ghardaïa «avec une attention vigilante, a souligné la nécessité de faire prévaloir les valeurs de tolérance, de concorde et de dialogue que prône notre religion ainsi que les vertus séculaires de solidarité et d’unité qui constituent le fondement de notre société».
A cet effet, le président de la République a instruit, lors du dernier Conseil des ministres, le gouvernement de «poursuivre la démarche en cours à l’effet d’apporter les solutions appropriées auxquelles aspirent les citoyens de cette wilaya pour ramener la sérénité et la quiétude afin de préserver son développement harmonieux sur les plans économique, social et culturel».

C’est dans ce sens, que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu jeudi dernier une délégation de citoyens représentant les communautés Ibadite et Malékite de Ghardaïa afin de mettre fin aux tensions qu’a connues cette wilaya ces dernières semaines.

La délégation était composée de 24 personnes représentatives des deux communautés Ibadite et malikite (12 personnes de chaque communauté).  Les efforts et la réaction prompts des autorités dénotent de la détermination du gouvernement à se dresser contre toutes les agressions dont fait l’objet le pays. Il s’agit aussi de faire valoir les valeurs de la concorde et de la réconciliation. Des valeurs ayant toujours permis à l’Algérie de faire face à des situation autrement plus compliquées.