ONU - pandémie : La protection des forêts peut aider le monde à se relever de la pandémie

Publié par DK NEWS le 21-03-2021, 16h10 | 6

"Malgré leur importance évidente, les forêts continuent d'être menacées", a déclaré Liu Zhenmin, chef du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DESA), lors d'un événement virtuel pour commémorer la Journée internationale des forêts, célébrée chaque année le 21 mars.
"Chaque année, sept millions d'hectares de forêts naturelles sont convertis en d'autres utilisations des sols, telles que l'agriculture commerciale à grande échelle et d'autres activités économiques", a-t-elle ajouté, notant que si le rythme de la déforestation "a ralenti au cours de la dernière décennie, la perte de la couverture arborée s'est poursuivie sans relâche sous les tropi ques - en grande partie à cause de causes humaines et naturelles. Pour M. Zhenmin, le secteur forestier avait fourni des produits de santé essentiels et vitaux pendant la pandémie, tels que des masques, des produits de nettoyage et de l'éthanol utilisé dans les désinfectants.
Les espaces verts, les parcs et les forêts ont été essentiels en "ces temps de distanciation sociale", et des forêts saines et bien gérées agissent également comme des tampons naturels contre les zoonoses, prévenant ainsi le risque de futures pandémies, a-t-il fait valoir.
Si la Covid-19 a été "un dur rappel à l'ordre", elle offre également une occasion unique de se relever mieux et plus fort, selon M. Liu, appelant à la restauration et la protection de "nos forêts, notre planète et tous ses écosystèmes vitaux pour les générations à venir ". Le thème de la Journée internationale de cette année - "la restauration des forêts : une voix vers la reprise et le bien-être", - s'aligne également sur la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, de 2021 à 2030. "Si nous n'agissons pas maintenant, nous risquons d'atteindre un point de non-retour", a averti le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans son message pour la Journée, notant qu'il "n'est pas trop tard pour agir". "Les crises auxquel les notre planète est confrontée exigent une action urgente de tous - gouvernements, organisations internationales et de la société civile, secteur privé, autorités locales et particuliers", a-t-il indiqué.