Portes ouvertes sur l'exportation : Plaidoyer pour davantage de facilitations bancaires (opérateurs)

Publié par DK NEWS le 24-03-2021, 15h42 | 8

Des opérateurs exportateurs ont appelé les hautes autorités du pays, notamment le ministère des Finances, à revoir les législations et les réglementations relatives aux activités bancaires en vue d'accorder davantage de facilitations aux exportateurs. 
Lors d'un atelier sur "l'importance du secteur bancaire dans l'exportation", organisé dans le cadre des journées portes ouvertes sur l'exportation au siège de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX), les participants ont souligné la nécessité de garantir les facilitations indispensables dans les procédures et les documents à l'effet de permettre aux exportateurs d'attirer la clientèle à l'étranger et d'apporter une valeur ajoutée à l'économie nationale. 
Certains ont soulevé la problématique de la non domiciliation des factures et les longs délais qu'ils attendent pour que la banque concernée procède au virement des fonds. 
Ils ont également évoqué les difficultés dans l'ouverture des comptes bancaires relatifs à l'exportation au niveau des banques, une situation qui nécessite, selon eux, la rév ision des réglementations et l'interdiction d'exporter des produits qui sont importés en tant que produits entrant dans la finalisation de la production de certains types de matières. 
Les participants ont recommandé l'ouverture d'agences bancaires algériennes à l'étranger pour répondre aux besoins des opérateurs dans les marchés étrangers, notamment africains. 
Une mesure à même de réduire la durée du traitement des dossiers et éviter certaines transactions plus longues effectuées pour introduire la devise dans les banques du pays.  L'importance du renforcement de la formation au profit des conseillers bancaires a été débattue également, notamment le volet lié à l'activité de l'exportation et ce à l'effet de leur permettre de s'adapter aux différents développements et orienter efficacement les opérateurs. 
Représentant l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), le directeur des relations internationales et du commerce extérieur à la Banque nationale d'Algérie (BNA), Rachid Serrirat a indiqué que plusieurs opérateurs n'ont pas assez d'expérience dans les procédures bancaires essentiellement liées à la réglementation. 
Il a précisé que la révision de la réglementation et les lois fixant l'activité des banques à propos de l'exportation s'impose à la lumière de l'orientation de l'économie nationale vers l'exportation. 
Pour lui, les autorités financières s'attèlent actuellement à réviser les textes juridiques qui remontent aux 15 dernières années après les réactions positives envers les exportateurs.  M.  Serrirat a ajouté que les banques sont prêtes pour examiner et enrichir cette révision en faveur de l'économie nationale, tandis que la décision finale revient à l'autorité financière qu'est la Banque d'Algérie (BA). 
Au sujet de l'ouverture d'agences bancaires algériennes à l'étranger, le même responsable a soutenu que l'ouverture de ces agences implique une décision de la part des autorités financières, un capital spécial et un examen rigoureux des principaux pays clients de l'Algérie notamment en Afrique, aussi bien que des études en termes des potentialités disponibles.