Le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé mardi que le confinement, et non le déploiement du vaccin dans le pays, est la principale raison de la baisse des infections par le coronavirus en Grande-Bretagne.
"Les chiffres sont en baisse - des infections, des hospitalisations et des décès.
Mais il est très, très important que tout le monde comprenne que la réduction de ces chiffres - des hospitalisations, des décès et des infections - n'a pas été obtenue par le programme de vaccination", a-t-il dit à Sky News.
"Les gens ne se rendent pas compte, je pense, que c'est le confinement qui a joué un rôle primordial dans l'amélioration de la pandémie et dans les chiffres que nous observons", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a estimé que le programme de vaccination a aidé, mais que l'essentiel du travail de réduction de la maladie a été fait par le confinement.
"Donc, comme nous déconfinons, le résultat sera inévitablement que nous verrons plus d'infections, malheureusement nous verrons plus d'hospitalisations et de décès, et les gens doivent juste comprendre ce la", a-t-il dit.
Cependant, M. Johnson a dit que "pour le moment", il ne voyait "aucune raison" de modifier sa feuille de route visant à assouplir les restrictions du confinement.
Tous les magasins ont rouvert à partir de lundi, ainsi que les coiffeurs, les salons de beauté et autres services de proximité.
Les restaurants et les pubs ont été autorisés à servir de la nourriture et de l'alcool aux clients assis à l'extérieur.
Dans le même temps, les gymnases, les spas, les zoos, les parcs à thème, les bibliothèques et les centres communautaires peuvent tous ouvrir.
Le 17 mai, les restaurants et les pubs devraient être autorisés à reprendre le service à l'intérieur et la plupart des règles concernant les rassemblements en plein air devraient être levées.
"Il est très, très important, pour que nous puissions atteindre notre objectif, que les gens continuent à être prudents, à faire preuve de retenue et à prendre les mesures de base pour arrêter la propagation du virus", a-t-il ajouté.