Le wali de Blida, Kamel Nouicer a affirmé, jeudi, que la suspension de la licence d'exploitation de l'activité du service du "Taxi rose" n'était pas liées à "des obstacles administratifs", mais relevait plutôt d'une problématique inhérente à un vide juridique ou à l'obtention de certaines licences auprès du ministère.
En réponse à la préoccupation du propriétaire de cette entreprise lors d’une rencontre qui a réuni le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'économie de la connaissance et des startups, Walid Yassine avec des étudiants et propriétaires d'entreprises innovantes de l'Université Saâd Dahleb, M. Nouicer a précisé que la suspension de la licence d'exploitation de l'activité du service de "Taxi rose" n'avait rien à voir avec" des obstacles administratifs".
Le propriétaire de cette entreprise a été reçu par le directeur des Transports qui l'a informé des motifs de suspension de l'exercice de cette activité, lesquels sont liés à la non possession de licences spécifiques, faisant état d'une action pour le règlement de ce problème. Répon dant à la demande du propriétaire de cette entreprise pour l'autoriser à reprendre son activité jusqu'au règlement de ce problème, le wali a appelé ce dernier à se rapprocher du directeur des Transports qui a été chargé du règlement de ce problème dans le cadre de la loi.
De son côté, et après avoir affirmé qu'il avait pris connaissance de cette affaire et qu'il l'avait évoqué avec le wali de Blida qui a promis d'oeuvrer à son règlement dans les plus brefs délais, M. Walid Yacine a exprimé son souhait que "l'administration puisse participer à l'accompagnement et la facilitation de l'activité de ces sociétés au lieu de leur poser des obstacles".
Pour rappel, le directeur des transports de la wilaya de Blida, Mohand Cherif Idir avait indiqué que "le service du Taxi rose a été suspendu après confirmation que le propriétaire de cette société n'est pas en possession d'une Licence d'exploitation d'un service taxi, soulignant que ce dernier a été appelé à présenter un dossier à ce sujet, en vue de son introduction auprès du ministère de tutelle pour solliciter une licence exceptionnelle, vu que les autorisations d'exploitation du service taxi sont gelées depuis le 10 décembre 2010". Quant au propriétaire de cette entreprise, il a affirmé pour sa part, que sa société "n'exerce pas l'activité de taxi, mais plutôt la location de voiture avec chauffeur. Ce qui n'est pas opposé au service que nous offrons", a-t-il soutenu. Il a observé, en outre, que les véhicules de sa société ne portent aucun signalement les désignant comme taxi, mais sont identifiés sous l'appellation "Service Moov".
"Nos véhicules ne se trouvent pas à la station de taxis, ni même aux places réservées aux taxis", a-t-il assuré. Réservé exclusivement aux femmes, le service du "Taxi rose" lancé à Blida début Ramadhan a été suspendu car le propriétaire de cette entreprise ne détient pas une autorisation d'exploitation d'un service de taxi.