Ouargla : La gestion du patrimoine phœnicicole, thème d’un prochain séminaire national (UKMO)

Publié par DK NEWS le 04-05-2021, 18h11 | 5

Cette rencontre vise à élaborer un état des lieux de la phœniciculture, dresser un bilan de la recherche pour le laboratoire et confronter les résultats avec d'autres chercheurs au niveau national, proposer des méthodes de gestion à tous les niveaux pour un développement plus durable et plus rationnel et identifier les contraintes dans un cadre pluridisciplinaire, a-t-on précisé.
Les anciennes oasis du sud algérien sont confrontées à une dégradation indéniable dont les causes avérées sont parfois l'objet d'un débat controversé surtout en matière d'hiérarchisation, selon les organisateurs. La diversité de ces causes impose une démarche pluridisciplinaire pour les cerner véritablement et proposer des programmes de sauvegarde des palmeraies, ont-ils-ajouté.
Dans les nouveaux espaces agricoles aménagés, la problématique reste différe nte et se pose en termes de durabilité des systèmes de production et de choix de systèmes de cultures et des techniques de production.
La gestion des espaces agricoles, autrement dit la prise de décision en milieu agricole, demeure un thème récurrent pour les pouvoirs publics, mais aussi pour d'autres acteurs et principalement pour les agriculteurs. Ce rendez-vous scientifique qui sera organisé en visioconférence à partir de l’université d’Ouargla, sera une occasion de débattre sur la question de la gestion des palmeraies du sud algérien, de son efficience et son impact sur le milieu, sur la durabilité du développement qui est supposé en être enduit.
Initié par le laboratoire de recherche sur la phœniciculture relevant de la faculté des sciences de la nature et de la vie à l’UKMO, ce 1er Séminaire national sur la gestion du patrimoine phœnicicole dans les oasis algériennes s’articulera sur quatre thèmes principaux. Il s’agit de la "durabilité des systèmes agricoles oasiens", "la mise en valeur des terres en régions sahariennes", "les protections des espaces agricoles sahariens" et "la valorisation, la technologie et la biotechnologie des produits de la palmeraie", ont indiqué les organisateurs.