Le Brésil aurait pris la même raclée avec Neymar assure Scolari

Publié par Dknews le 11-07-2014, 15h22 | 23

Le diagnostic avait été réalisé dès le match d’ouverture du Mondial 2014 : le Brésil souffre d’une maladie communément appelée la « Neymar-dépendance ».

Et les symptômes se multipliaient au fur et à mesure de la compétition lorsque l’on constatait l’inefficacité chronique de Fred ou le manque de créativité au cœur du jeu brésilien. Mais si la déroute face à l’Allemagne n’a fait que confirmer cette hypothèse que tout un peuple craignait après le forfait annoncé de Neymar (blessé au dos), le sélectionneur Luiz Felipe Scolari a été catégorique sur la question : avec ou sans Neymar (quatre buts lors de cette Coupe du monde), le Brésil aurait sombré face à l’Allemagne.

« Neymar est un joueur de l'équipe. Cela n'aurait pas été différent avec lui, a certifié « Felipão » en conférence de presse. Non ! Ne cherchons pas d'excuse avec Neymar ou l'émotion que son absence a suscitée. On est juste tombé face à un adversaire fantastique.

C'est la façon de jouer de l'Allemagne qui a influencé mon équipe. Mais cela n'a rien à voir avec l'absence de Neymar », a conclu le sélectionneur, qui a tenu à assumer la responsabilité de cette lourde défaite. 


La tête de Scolari déjà demandée…

Depuis la défaite, historique et humiliante face à l’Allemagne en demi-finale de la Coupe du monde (1-7), nombreux sont ceux qui accusent l’entraîneur, Luiz Felipe Scolari, soit vite démis de ses fonctions. Le propos, cette fois, émane de l’ancien lyonnais, Juninho, pas tendre avec Scolari sur les ondes de RMC.

« Moi, si je suis l’entraîneur et que je perds 7-1, je cède ma place avant le dernier match contre les Pays-Bas. Si j’avais été l’entraîneur, j’aurais pris ma décision dès la fin du match. J’aurais démissionné, avec tout le staff. C’est impossible que Scolari soit au stade samedi avec Parreira, avec la sélection du Brésil« .