
Fermé en mars 2020, le pont-digue du roi Fahd, long de 25 km et reliant Bahreïn au royaume saoudien, était saturé en matinée alors que Ryad a rouvert ses frontières terrestres, maritimes et aériennes suscitant une ruée de vacanciers vers Bahreïn, juste après la fête musulmane de l'Aïd el-Fitr.
Pendant des décennies, ce pont-digue reliant Bahreïn à l'Arabie saoudite --la plus grande économie du monde arabe-- a servi d'artère clé, amenant les visiteurs dans les centres commerciaux et les hôtels de l'archipel.
Selon la télévision Al-Arabiya, citant un économiste bahreïni, la levée des restrictions saoudiennes doit apporter à l'économie bahreïnie de l'argent frais à hauteur de quelque 2,9 milliards de dollars. Le ministère saoudien de l'Intérieur a indiqué que trois catégories de citoyens "immunisés" étaient autoris és à voyager: ceux qui ont reçu deux doses d'un vaccin contre le coronavirus, ceux qui ont reçu une dose unique au moins 14 jours avant le voyage et les personnes rétablies d'une infection au Covid-19 cours des six derniers mois.
Les Saoudiens de moins de 18 ans -une tranche d'âge qui ne reçoit pas encore de vaccins- sont également autorisés à voyager, à condition qu'ils aient souscrits à une assurance approuvée par la banque centrale.
Cette politique incite les citoyens, empêchés de voyager à l'étranger depuis le début de la pandémie, à se faire vacciner.
Selon le ministère de la Santé du royaume, plus de 11 millions de doses de vaccin contre le coronavirus ont été administrées dans ce pays de plus de 34 millions d'habitants.
L'Arabie saoudite a enregistré plus de 433.000 infections et plus de 7.000 décès dus à Covid-19. Les Saoudiens n'ont toujours pas le droit de voyager directement ou indirectement vers 13 pays, dont la Turquie, le Liban et l'Inde, en raison de la pandémie, a déclaré dimanche le ministère de l'Intérieur.