plus de 100 morts et des centaines de blessés dans 750 raids aériens : Gaza : massacre à ciel ouvert

Publié par Boualem Branki le 11-07-2014, 16h55 | 23

L'agression israélienne contre la population palestinienne de Ghaza a dépassé toutes les limites. Hier vendredi, le bilan était extrêmement lourd, avec plus de 100 morts, des centaines de blessés et 750 raids aériens contre une population désarmée. 

L'ignominie de certains pays a également dépassé tout entendement, lorsque certaines capitales occidentales demandent au Hamas d'arrêter de tirer ses roquettes contre Israël, au moment où l'entité sioniste bombarde sans interruption l'enclave de Ghaza et ses villages depuis lundi au petit matin.

Le mois de Ramadhan est ainsi vécu par les populations palestiniennes de Ghaza dans la terreur. 
Face à ce génocide en direct, l'Algérie a été l'un des premiers pays à condamner cette agression caractérisée, ce génocide perpétuel du peuple palestinien par Israël, renforcé et soutenu par des puissances occidentales.

L'Algérie a, dès mardi, c'est à dire au lendemain de l'agression sioniste, considéré que «ces attaques féroces n'auraient jamais atteint une telle ampleur d'intimidation des Palestiniens et de restriction des libertés sans le silence coupable de la communauté internationale qui encourage l'occupation à poursuivre sa politique arbitraire, expansionniste et criminelle».

L'Algérie avait dans la foulée appelé avec «insistance» tous les Etats et organisations internationales auxquels incombe la responsabilité de protéger les terres et le peuple palestinien de l'oppression israélienne à «agir afin d'imposer le respect des règles et principes du droit international et humanitaire en particulier la 4e Convention de Genève et tous les instruments juridiques internationaux y afférents qui garantissent au peuple palestinien sans défense le droit de vivre en sécurité».

 L'appel de l'Algérie a donné de la voix auprès des autres pays et de la communauté internationale, celle qui a toujours considéré Israël comme l'occupant «barbare et qui pratique le terrorisme d'Etat» pour intimider et maintenir sous sa domination le peuple brave de Palestine.  

Face à cette agression caractérisée et la mort de femmes, d'enfants dans des conditions horribles, l'Algérie a appelé la communauté internationale à agir d'urgence pour mettre fin à cette grave escalade de la violence israélienne en Palestine et condamné avec force la poursuite des agressions barbares à l'encontre du peuple palestinien dans la bande de Ghaza, en Cisjordanie et l'ensemble des territoires occupés.  

L'Iran a appelé «les Etats islamiques et arabes ainsi que les organisations des droits de l'Homme à une réaction urgente en vue de stopper l'agression».

Alors que la Ligue arabe a appelé à la tenue d'une réunion urgente du Conseil de sécurité des Nations unies pour dénoncer et faire cesser cette agression sioniste contre la population de la bande de Ghaza, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a indiqué être «extrêmement inquiet de l'escalade dangereuse» de la situation, et «réitère son appel à tous les protagonistes afin qu'ils exercent le maximum de retenue et évitent de nouvelles pertes civiles et une déstabilisation générale».

La Turquie a appelé également Israël à cesser «immédiatement» ses raids contre Ghaza. «Nous demandons à Israël d'arrêter immédiatement ses attaques contre Gaza», souligne un communiqué du ministère turc des Affaires étrangères. Jeudi, et à l'issue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, le SG de l'ONU BAn Ki-moon a appelé à un cessez-le-feu.

Point de condamnation pourtant de l'agression barbare israélienne contre toute une population, le massacre de femmes, d'enfants et de vieillards pratiquement en direct sur toutes les TV du monde. Pour autant, que vaut une «invite» de Ban Ki-moon au Premier ministre de l'Etat sioniste à faire preuve «du maximum de retenue», et même sa dénonciation des «pertes civiles croissantes à Ghaza», sans toutefois condamner directement les raids israéliens. 

L'hypocrisie de  certains pays n'a également aucune limite, et rejoint en cela la barbarie réelle de l'Etat sioniste contre un peuple palestinien désarmé. L'appel de  l'Organisation de la coopération islamique (OCI) pour une action internationale face cette offensive sera t-il entendu?