France : Un jeune de 17 ans tué par arme blanche près de Paris, après plusieurs cas similaires

Publié par DK NEWS le 19-05-2021, 17h27 | 2

 Un jeune homme de 17 ans a été tué par arme blanche mardi à Champigny-sur-Marne, près de Paris, et un autre jeune a été interpellé après les faits, selon des sources concordantes, après une série de cas similaires.
Le suspect est né en 2005, selon le parquet de Créteil.
Il a été interpellé peu après les faits en Seine-et-Marne, à l'est de la capitale, a indiqué une source policière. Selon une autre source, il vivait dans la même résidence que la victime. Le drame a eu lieu au pied d'un des immeubles de cette résidence. Vers 18h40, "un témoin a aperçu un groupe de jeunes qui prenaient la fuite et une personne restant au sol", a détaillé l'une des sources policières. La victime a été "mortellement blessée par arme blanche", a-t-elle ajouté, précisant que les "circonstances" des faits "restent à établir". Plusieurs adolescents ont été tués récemment en région parisienne dans des affaires en lien avec les phénomènes de harcèlement en ligne ou d'affrontement entre bandes de jeunes rivales. Vendredi à Ivry-sur-Seine, Marjorie, 17 ans, a été mortellement poignardée par un adolescent de 14 ans, après une rivalité née sur les réseaux sociaux. Le suspect, qui a reconnu sa participation, à été mis en examen et placé en détention provisoire. Début mars, à Champigny-sur-Marne, une violente rixe, à coups de poings et de couteaux, avait éclaté en pleine rue entre bandes de jeunes de quartiers différents de la ville, et avait fait deux blessés graves.
Mais dans cette affaire, les enquêteurs penchent davantage, à ce stade, pour "un règlement de comptes entre deux personnes" que pour une "rixe entre bandes de jeunes", a ajouté une des sources policières. "Il semblerait qu'il n'y ait que deux personnes impliquées dans l'incident", a insisté le maire de la ville, Laurent Jeanne. Il a fait part de son sentiment "d'horreur" face à la mort de ce "fils unique" qu'un "massage cardiaque d'une heure" n'a pas pu ramener à la vie.
Le lycéen, scolarisé dans un établissement "sans problème" n'avait "pas de casier judiciaire, ni de problème particulièrement connu", a assuré le maire qui s'est "longuement entretenu" avec les parents.