Première semaine de la campagne des Législatives du 12 juin : Appel à la préservation de la stabilité du pays, dominante du discours électoral

Publié par DK NEWS le 26-05-2021, 18h52 | 10

La préservation de la stabilité du pays et  l'appel à une participation "massive" aux élections législatives du 12 juin  prochain sont les maîtres mots ayant dominé le discours des candidats des  partis politiques et des listes indépendantes, durant la première semaine  de la campagne électorale.  

Dès l'entame de la campagne, le président du Front de la nouvelle Algérie  (FAN), Djamel Benabdeslam, a donné le "la" en affirmant que la  participation de sa formation aux prochaines législatives traduisait "son  souci de contribuer à l'édification de la nouvelle Algérie et à la  préservation de sa stabilité".

 Lui emboitant le pas, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz  Belaid, a déclaré que la conjoncture internationale et régionale "requiert  de la sagesse et de la clairvoyance pour préserver la cohésion, l'unité et  la force de l'Algérie", exhortant les Algériens à se mobiliser pour "faire  face aux menaces et complots visant à déstabiliser le pays".

D'autres partis et candidats ont estimé, pour leur part, que pour faire  face aux menaces de "déstabilisation"  qui menacent le pays, il faut se  rendre "massivement" aux urnes le jour du scrutin.

Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, a, lors d'un meeting animé à  Batna, indiqué que "le changement est inéluctable à travers une  participation forte aux élections".

La participation des citoyens à ce rendez-vous électoral, estime le  président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, "contribuera à  la construction d'une Algérie unie" et constituera une ''réponse à tous  ceux qui veulent porter préjudice au pays".

Dans le même sillage, le président du Mouvement El-Islah, Fillali Ghouini,  a affirmé, depuis Relizane, qu'une participation "massive" aux élections  législatives du 12 juin, permettrait d'élire un Parlement "légitime et  fort" avec des jeunes "nationalistes" et "compétents".

Pour le parti du FLN, cette échéance constitue "le seul moyen qui  permettra au peuple algérien d'exercer sa souveraineté et la démocratie".

De son côté, le président du FAN a estimé qu'il fallait restaurer la  confiance des citoyens pour élire une Assemblée populaire nationale  "jouissant de la légitimité et du soutien populaires".

 Le programme électoral du parti Tajamoue Amel al Jazair (TAJ) repose  également sur la "restauration de la confiance entre citoyens et le  Pouvoir", a souligné sa présidente, Fatma-Zohra  Zerouati, lors d'un meeting  à Alger, estimant que sa concrétisation n'est possible qu'après " la  rupture avec les anciennes pratiques".

Les candidats indépendants en lice pour les législatives du 12 juin  disent, eux aussi, vouloir apporter leur contribution au changement en  proposant des programmes de développement dans différents secteurs, en vue  d'améliorer les conditions de vie des populations.   

Menasri Cheikh, un candidat sur la liste indépendante "Pour les constantes  de la Nation", dans la wilaya de Tamanrasset, a dit miser sur  l'investissement dans le capital humain à travers "la mise en place d'un  cadre juridique et réglementaire, et la création d'établissements de  formation en vue d'améliorer les rendements attendus de la ressource  humaine activant au sein des institutions publiques et privées".

Pour Amina Abdelouahab, médecin spécialiste en cancérologie et candidate  sur la liste indépendante "Ahrar Dzair", a indiqué que parmi les points les plus importants du programme électoral de la liste figure "la  contribution à la réforme du système de santé et des prestations  hospitalières", à travers la proposition d'un "système juridique  approprié".       

Le programme électoral de la liste indépendante "El Djazair Amana",  prévoit, lui, "des projets dans tous les domaines qui concernent la v ie  quotidienne du citoyen algérois", notamment "l'amélioration des soins et  des conditions de vie", a souligné le candidat Mourad Abacha.

 La liste indépendante "El Hisn El-Matine", quant à elle, focalise sur le  secteur économique en préconisant l'amendement de la nouvelle loi sur les  hydrocarbures et la révision des lois régissant l'activité économique du  pays.

 D'autres listes indépendantes, à l'instar de la liste (Najah) de Saida, et  (Sawt Chabab Al-Ahrar) dans la wilaya de Mila, font de la relance du  secteur de l'investissement, de l'agriculture et du tourisme dans leurs  wilayas respectives, leur cheval de bataille au sein de la future  Assemblée.

 Dans le but d'assurer une campagne électorale sans "dépassements" qui se  déroule dans le respect des dispositions du nouveau code électoral, les  représentants des partis politiques et des listes indépendantes avaient  signé le 18 mai dernier une Charte d'éthique des pratiques électorales",  qualifiée par le président de l'Autorité nationale indépendante des  élections (ANIE), Mohamed Charfi, de "règles d'éthique devant régir  l'action politique".