Ce soir à 20 heures au Maracana, finale du mondial 2014, Argentine – Allemagne : Qui aura cette «belle» ?

Publié par Saïd Ben le 12-07-2014, 16h24 | 25

La finale de la Coupe du monde 2014 qui se déroulera ce soir au stade Maracana sous la direction de l’arbitre italien Nicola Rizzoli, est la troisième opposant l'Argentine et l'Allemagne après 1986 et 1990. Seulement si pour ces deux finales, ce ne sont plus les mêmes acteurs, il est intéressant  de rappeler la dernière rencontre entre les deux sélections en Coupe du monde pour avoir la même «physionomie» des effectifs. Cela s’est passé lors du Mondial sud-africain en 2010 et c’était lors des quarts de finales.

En 2010 et comparativement à 2014, on retrouvera sur la pelouse du Maracanã ce soir du côté allemand, Löw qui était déjà sur le banc à l’époque, avec l’ensemble des joueurs à l’exception de deux qui ne font plus partie de la Manshaft et il s’agit de Friedrich et Podolski.

Chez les Argentins, il manquera Tevez, Heinze, Otamendi et Burdisso qui ont participé au match en 2010. Les sept autres titulaires sous la direction du coach Maradona, seront bien là au Maracana ce soir.

Pourtant l’affiche de cette finale, un remake de 1986 et de 1990, opposera deux philosophies différentes. D’une part, la machine allemande dont l'équipe est souvent portée par un collectif bien huilé et d’autre part, l’Albiceleste souvent appelée l’Argentine de … jadis, de Kempes, puis de Maradona, aujourd’hui de Messi.

Orpheline de son «insaisissable» Di Maria en demi-finale et mise en difficulté dans une moitié de tableau relativement facile, l’Argentine n’a vraiment pas séduit les puristes pour être citée en favorite. Par contre, tous les espoirs seront tournés vers Lionel Messi qui est très attendu dans cette finale pour faire remémorer son idole, un certain Maradona !

Mais, en face, l’Allemagne a bien changé depuis 2004, après une élimination prématurée de l’Euro et l’intronisation du duo Klinsmann/Löw. La Nationalmannschaft a commencé la production de ce millésime.

Un mélange parfait entre solidité, fluidité et génies individuels. Sortie sans égratignure d’un groupe relevé, l’Allemagne s’est faite une frayeur contre l’Algérie, avant de faire parler son froid réalisme contre la France et de confirmer son cynisme face au Brésil. 

Argentine –Allemagne ; Comme on se retrouve. Chacun a connu sa consécration. L'«Albiceleste» des Maradona, Burruchaga et Valdano en 1986, et la «Mannschaft» des Klinsmann, Brehme, et Matthäus en 1990.

La finale de cette 21e édition de la Coupe du monde entre les deux formations  fera vibrer les nostalgiques, même si l'affiche du Maracana ce dimanche (20 heures) n'a rien de comparable avec les deux derniers épisodes.

Ainsi et en matière de finale, puisque les deux sélections se sont déjà rencontrées à ce niveau de la compétition et elles sont à égalité avec une victoire chacune. Aujourd’hui, c’est le match «couperet» pour que l’une ou l’autre prenne l’ascendant.

Et bien malin serait celui qui oserait émettre le moindre pronostic d’autant que la cinglante défaite du Brésil contre cette même Allemagne n’était vraiment pas dans les pronostics des plus sensés et des plus férus du football.  Pourvu que les deux formations nous gratifient d’une belle partie avec pleins de buts…