Le défunt qui avait des soucis de santé ces derniers temps, était bloqué à Alicante depuis la fermeture des frontières algériennes, suite à la pandémie du Coronavirus, a-t-on précisé.
Zoubir Souissi qui a exercé en tant que reporter avant de devenir un talentueux chroniqueur, n'a quasiment pas connu d’autres métiers que celui de journaliste.
Il a débuté sa riche carrière en 1966 en tant que collaborateur au bureau d’Alger-Républicain avant de rejoindre le quotidien régional An-Nasr, édité à Constantine.
Après l’arabisation de ce journal, Zoubir Souissi intègre l'équipe du quotidien national El Moudjahid au début des années 1970, puis la revue hebdomadaire Révolution Africaine (Revaf) où il a occupé le poste de rédacteur en chef jusqu'en 1985, année au cours de laquelle il a rejoint l'Agence nationale Algérie Presse Service (APS).
Après les événements d'octobre 1988 et l'ouverture du champ médiatique, il participe au débat sur la libert é de la presse. C'est ainsi qu'il s'est lancé dans ce qui était appelé à l'époque "l'aventure intellectuelle" en fondant en 1990, en compagnie de quatre de ses amis journalistes, Le Soir d’Algérie qui était alors un quotidien du soir, dont il a assuré la direction pendant une dizaine d’années.
Le défunt est également auteur de deux romans, "Les tribulations du Caméléon" et "La tête des orphelins".