L'Algérie de demain face aux nouveaux défis de la démocratie

Publié par Boualem Branki le 13-07-2014, 18h58 | 43

L'Algérie, qui a entamé un important virage dans la modernisation de ses institutions avec le projet de révision de la Constitution, est en phase de réaliser de nouveaux défis civilisationnels.

Démocratie, bonne gouvernance, Etat de droit, droits de l'homme sont autant de grandes avancées citoyennes qu'est en train de construire une Algérie résolument moderne, en phase avec son temps. En fait, le processus de modernisation de l'Algérie, avec ses institutions est irréversible, inéluctable.

C'est un peu cette grande ambition qui est en marche et qui consiste en une vaste consultation des principales tendances sociales et économiques et politiques du pays pour arriver à élaborer une Loi fondamentale, une nouvelle Constitution qui donne de l'envergure et de la profondeur aux institutions de la République et leur fonctionnement, ancré dans les pures traditions de respect des droits de l'homme, de démocratie et de bonne gouvernance.

C'est en fait là le grand défi lancé aux Algériens, mettre en place les grands fondamentaux de l'Algérie de demain. Le processus de révision de la Constitution est un peu tout cela, en ce qu'il préfigure de l'avènement d'une Constitution qui va donner plus de mordant au fonctionnement des institutions algériennes, les moderniser par des textes-lois en phase avec les réalités actuelles et à venir, et leur donner la force et la philosophie nécessaires pour en faire une constitution vraiment consensuelle.

En outre, les consultations menées pour peaufiner ce texte et recueillir les avis et les propositions des acteurs tant politiques que sociaux et universitaires ont renforcé ce pôle démocratique qui veut que le texte que les Algériens auront sera consensuel et démocratique, une texte final qui va légiférer, organiser et faire fonctionner les institutions algériennes.

C'est en cela que le défi d'une Constitution démocratique et en phase avec les préoccupations citoyennes est une avancée significative pour une Algérie qui veut définitivement se débarrasser des habits du sous-développement pour entrer de plain-pied dans celle de la bonne gouvernance, la démocratie, les droits de l'homme et, surtout, une Algérie à l'écoute des Algériens.

C'est dire les enjeux de l'étape actuelle de ce processus de révision constitutionnelle, avec la richesse des propositions à un moment crucial de grands événements, de grands défis à réaliser pour une Algérie encore plus forte, plus sereine.

Et, ici particulièrement, il y a lieu de rappeler que le défi de la révision constitutionnelle est soutenu par la nécessité aujourd'hui du renforcement de la séparation des pouvoirs, à l’indépendance de la justice, le dynamisme économique avec des textes novateurs, un rôle plus important du Parlement dans la production de lois et de textes affirmant autant la démocratie des institutions que leur fonctionnement, à renforcer et protéger l'économie nationale,  donner plus de mordant à la diplomatie et à la coopération avec les Nations et pays amis.

Mais également à l’affirmation de la place et des droits de l’opposition et à garantir les droits et libertés des citoyens. C'est cette Algérie là, moderne, des défis, qui est en construction.