Benghebrit: Le principal enjeu consiste en la hausse du taux de réussite au baccalauréat

Publié par Dknews le 14-07-2014, 19h08 | 26

La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a affirmé, lundi à Alger, que le principal enjeu de son secteur pour la prochaine année scolaire consistait en «la hausse des taux de réussite notamment au baccalauréat».

«Si les résultats des examens de fin des cycles primaire et moyen étaient bons, ceux du baccalauréat (45,01%) sont loin d'être satisfaisants», a indiqué Mme Benghebrit, invitée du forum de la chaîne I de la Radio nationale.

«Le principal défi que le ministère de l'Education aura à relever est de hisser le taux de réussite au baccalauréat pour la session de juin 2015», a-t-elle précisé.

Evoquant les motifs de la baisse des résultats scolaires, la ministre a cité, entre autres, «les conditions de scolarisation dans plusieurs régions, une formation défaillante des enseignants et une instabilité enregistrée au sein du système éducatif», a-t-elle souligné.

«Le ministère de l'Education veille, dans le cadre de la stratégie nationale de développement du système éducatif, à promouvoir la formation des enseignants notamment les nouveaux diplômés», a affirmé Mme Benghebrit annonçant «le recrutement de 24 000 nouveaux enseignants à la prochaine rentrée scolaire». Ces nouveaux enseignants seront soumis «à une évaluation durant la période allant du 15 au 30 août», a-t-elle dit.

Concernant les perturbations que connaît le secteur de l'Education chaque année en raison des grèves, la ministre a affirmé que «la prochaine année scolaire se déroulera dans un climat de stabilité, après que le ministère eut répondu favorablement à la majorité des revendications soumises par les syndicats et qui faisaient l'objet de discorde» ajoutant que «la nouvelle politique du ministère consiste à impliquer davantage ses partenaires sociaux».

Mme Benghebrit a évoqué les assises nationales sur l'Education prévues les 20 et 21 juillet, lors desquelles «il sera procédé à l'évaluation des réformes et à une révision des programmes scolaires», estimant que «le processus de réforme du système éducatif, lancé en 2003, a été mis en œuvre sans cohérence ni coordination».