Elargir la concertation aux experts arabes: Les ingénieurs agronomes revendiquent la prise en compte de leurs propositions

Publié par Saïd Abjaoui le 04-01-2014, 19h21 | 69

Ce fut un riche débat entre journalistes et agronomes qui a eu lieu hier au forum du quotidien national DK News.  Nombre d’ingénieurs agronomes avaient exprimé leurs convictions sur ce que devrait être la place de l’ingénieur agronome dans la politique agricole algérienne.

Le président de l’Union nationale des agronomes, M. Zane Yahia ainsi que le secrétaire général M. Kerrouche Yahia étaient accompagnés par le très célèbre expert Abdelmalek Serraï, ancien conseiller technique à la présidence de la République. 

Les agronomes ont présenté leur programme pour l’année 2014, en soulignant que leur association est composée de scientifiques qui n’est pas une organisation syndicale ni une association affiliée à un quelconque parti. 

Leur seule mission est de contribuer à l’essor de l’agriculture dans l’objectif de parvenir d’abord   à rentabiliser les techniques entrant en agriculture par la formulation de recommandations. Seul l’intérêt national  balise leurs actions et leurs revendications.Pour cela, ils envisagent la création officielle du Forum d l’agriculture, qui sra un espace de concertation entre experts autour d’un thème régulièrement, soit une fois par mois. Ils programment également la création du Forum des entreprises agricoles

Si le débat a tourné autour de la question « Où va l’Algérie sur le plan de son agriculture? », bien entendu c’est pour faire un constat d’abord de l’apport des ingénieurs agronomes au développement de l’agriculture. Les projets sont nombreux et tous susceptibles de mieux insérer l’ingénieur agronome ou plutôt de mieux faire contribuer celui-ci au succès du développement e l’agriculture.
La réflexion sera élargie au Maghreb par la création d’une société savante de l’UMA et de l’association arabe de l’agriculture. 

Il se tiendra une assemblée générale pour discuter du statut de l’ingénieur agronome. L’objectif en 2014 est de parvenir à intégrer 5000 adhérents qui ne seront pas tous forcément des ingénieurs agronomes qui travaillent dans l’agriculture, ceci pour impliquer toutes les institutions. 
Plusieurs questions se posent. Faudrait-il confiner l’ingénieur agronome uniquement à l’usage des techniques sur le terrain, à conseiller les paysans ? Faudrait-il au contraire l’impliquer dans l’élaboration des orientations des politiques agricoles ? Faudrait-il l’impliquer en amont et en aval de la définition des politiques agricoles ? 

Si on se reporte à l’organisation par la commission Défense du Conseil de la nation d’un séminaire sur la sécurité alimentaire il y a de cela une dizaine d’années, on se pose la question de savoir pourquoi n’y a-t-il pas eu l’application de tout ce qui a été recommandé?