La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a exprimé mercredi sa préoccupation concernant la situation à Ghaza où les attaques militaires israéliennes font de plus en plus de victimes palestiniennes dont des enfants.
Mme Amos a indiqué dans un communiqué de presse que des centaines de maisons avaient été directement ciblées par les frappes aériennes israéliennes et que plus de 1.300 familles ont été contraintes de fuir et de chercher refuge chez des proches ou des voisins.
En outre, a-t-elle poursuivi, près de 80 écoles ont été endommagées parce qu'elles sont situées à proximité des sites ciblés, déplorant que lors d'un incident en particulier, 18 personnes ont été tuées dans une maison dont six enfants et trois femmes.
Les services publics ont été suspendus et l'approvisionnement en eau est sérieusement menacé après que de deux ingénieurs chargés de la maintenance eurent été tués par un missile israélien, a-t-elle tenu à préciser.
Par ailleurs, elle a considéré que les parties prenantes au conflit ont des responsabilités selon le droit humanitaire international et qu’elles ont l'obligation de prendre des mesures pour protéger les civils et de distinguer les cibles militaires et civiles.
‘‘Il s'agit de la troisième confrontation militaire majeure à Ghaza en six ans, et à chaque fois ce sont les civils qui en souffrent le plus. Ils paient le prix le plus lourd de l'échec collectif de mettre fin à la violence et de trouver une solution politique durable’’, a-t-elle relevé.