Les enseignants contractuels au Maroc envisagent de revenir à la charge dès la rentrée scolaire prochaine (2021-2022) qui coïncide avec le procès de 33 de leurs collègues poursuivis dans le cadre des manifestations du mois d'avril dernier pour réclamer leurs droits socio-professionnels, rapportent dimanche des médias locaux. Nozha Magdy, une enseignante-syndicaliste, a déclaré que la coordination représentant la corporation s'apprête à tracer une série d'actions de protestation, qui coïncidera avec les deux sessions du procès des enseignants poursuivis prévu les 16 et 23 septembre prochains, selon les mêmes sources.
Trente-trois (33) enseignants sont poursuivis pour "attroupement sans armes et sans autorisation, violation de l'état d'urgence sanitaire, atteinte aux éléments de la force publique lors de l'exercice de leurs fonctions et insulte à la force publique".
Ils ont été arrêtés dans le cadre des manifestations pacifiques auxquelles ils participaient les 6 et 7 avril derniers.
Depuis l'imposition de la contractualisation, des centaines de professeurs contractuels (plus de 100.000 selon les médias) ont participé à des marches de protestation dans différentes régions du Maroc, exigeant leur intégration dans le secteur public.