République démocratique du Congo : Le PM condamne fermement l'attaque "terroriste" contre un convoi sécurisé

Publié par DK NEWS le 04-09-2021, 14h51 | 8

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a condamné vendredi soir l'attaque "terroriste" récente contre un convoi sécurisé d'une centaine de véhicules dans le nord-est du pays. 

Le Premier ministre de la RDC Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a condamné "fermement l'attaque sur le convoi qui reliait les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu il y a quelques jours", a déclaré vendredi soir le ministre de la Communication Patrick Muyaya dans un compte rendu d'un conseil des ministres. 
Au moins quatre civils ont été tués mercredi sur la route nationale N4, dans le nord-est du pays, par des rebelles présumés des Forces démocratiques alliées (ADF), qui ont aussi incendié une dizaine de véhicules pourtant censés circuler en convoi sécurisé. 
Des personnes sont toujours portées disparues dans cette attaque "terroriste", d'après le ministre. Le ministre de la Défense Gilbert Kabanda Kurhenga a rassuré que "toutes les dispositions ont été prises pour renforcer la sécurité pour tous les convois qui relient ces deux provinces en collaboration avec les casques bleus", a fait savoir Patrick Muy aya, également porte-parole du gouvernement. 
Le gouvernement avait déjà exprimé le "regret" après cette attaque violente lors d'une conférence de presse tenue jeudi, où Patrick Muyaya avait affirmé que ces actes n'allaient pas faiblir la détermination du gouvernement de rétablir l'autorité de l'Etat dans cette partie du pays. Selon des sources sécuritaires dans la zone, il s'agissait d'un convoi de véhicules escortés par les armées de la RDC et la mission onusienne en RDC en partance pour Beni, qui est tombé dans les filets de ce groupe terroriste. 
Des centaines de civils ont trouvé la mort dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) et dans la province voisine de l'Ituri où les rebelles de l'ADF opèrent successivement depuis des décennies malgré l'état de siège décrété récemment par le président Félix Tshisekedi pour permettre à l'armée de conduire des opérations contre les assaillants dans cette partie du pays.