Oran : Une moyenne de 7.000 personnes vaccinées par jour

Publié par DK NEWS le 08-09-2021, 15h39 | 6

Une moyenne de 7.000 personnes sont vaccinées quotidiennement à Oran depuis le début de la campagne nationale de vaccination, lancée le 4 septembre en cours, a-t-on appris mardi auprès de la direction locale de la santé et de la population locale (DSP).
Même si les objectifs de la campagne qui tablaient sur 18.000 personnes à vacciner chaque jour n’ont pas été atteints, cette moyenne de 7.000 personnes par jour est considérée comme "acceptable", a déclaré le chargé de communication de la DSP, Youcef Boukhari.
En effet, les nouveaux chiffres communiqués par l’Organisation mondial de la santé (OMS), font état d’une population cible à vacciner de 1.660.000 personnes sur une population globale de 3 millions à Oran, a-t-il précisé.
L’immunité collective sera atteinte à Oran après la vaccination de 70% de la population cible, âgée de plus de 18 ans, a fait savoir le même responsable. A l’heure actuelle, le nombre de personnes vaccinées au niveau de la wilaya d’Oran a dépassé les 510.000, a révélé la même source, ajoutant que la DSP espérait atteindre les 600.000 personnes à la fin de la camp agne nationale de vaccination, prévue pour le 11 septembre. S’agissant de l’engouement à cette campagne, il demeure en dessous des attentes, selon les acteurs de cette campagne qui estiment que la période des congés, ajoutée à la baisse de la contamination, "dissuade un bon nombre de personnes à aller se faire vacciner en cette période". Le constat est le même dans plusieurs points de vaccination visités par l’APS.
Au niveau des chapiteaux de Tahtaha de M’dina J’dida, à la Place du 1er novembre et au jardin méditerranéen, les citoyens ne se bousculent pas vers ces sites. " L’affluence est timide", soutient Mohamed Sofiane Bahlouli, médecin- chef au niveau de la protection civile d’Oran qui gère 6 points de vaccination.
Même constat est relevé au niveau de plusieurs centres sanitaires de proximité, au Front de mer, à Médiouni et à Bir El Djir.
" Lorsque l’épidémie était à son paroxysme, à la mi-août , les gens faisaient des files pendant des heures pour se faire vacciner parce qu’ils avaient peur ", indique une infirmière au centre de santé de proximité à Mediouni.
"Aujourd’hui le vaccin est disponible, et les points de vaccination sont très nombreux, mais les gens ne sont pas au rendez-vous", déplore-t-elle.
Youcef Boukhari a rappelé que la demande sur la vaccination évolue en corrélation a vec les cas de contamination, estimant qu’il faut faire davantage de sensibilisation pour toucher toutes les tranches de la population.